TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Le premier ministre de l’entité sioniste, Benyamin Netanyahu, ne fait pas cas de la vie de ses concitoyens, comme c’est le cas, aussi, des civils palestiniens, puisqu’il a condamné tout le monde à une mort certaine, avec le plus possible de victimes. Ses tergiversations, lors de l’échange des otages et le redémarrage des bombardements contre Gaza, même au sud de la Bande où son armée a poussé tous les Palestiniens à « se réfugier » et le signe qu’il ne recule devant rien et qu’il suit son instinct sanguinaire… afin d’échapper aux poursuites judiciaires, alors que son dossier vient d’être rouvert par la justice.
A cet effet, il semble clair qu’il sacrifie même les otages qui sont, encore, entre les mains du mouvement islamiste Hamas… qui sont, aussi, à la merci de ses bombardements massifs sur des zones de la bande de Gaza où ils sont aussi !!!
Par sa propre bouche, il a indiqué, au cours d’une réunion avec les parents des otages, selon plusieurs médias hébreux, « qu’il n’y a aucune possibilité pour l’instant de ramener tout le monde à la maison », une déclaration qui a suscité la colère de l’assistance. Cela implique qu’il n’a aucune intention de négocier une autre trêve, alors que son procès pour corruption a repris, depuis lundi, malgré la poursuite de la guerre. Le dirigeant israélien ne sera pas appelé à la barre dans l’immédiat mais il pourrait comparaître pour déposer dans quelques mois.
Benyamin Netanyahu, 74 ans, répond de corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires – des accusations qu’il récuse.
Dans le dossier de nouveau examiné devant le tribunal, le dirigeant israélien est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Shaul Elovitch, qui était patron à la fois du principal groupe de télécommunications israélien Bezek et de Walla.
Critiqué par son opposition pour n’être pas parvenu à empêcher l’attaque du Hamas, la plus meurtrière depuis la création de l’entité sioniste, il y a 75 ans, Netanyahu s’est vu contraint de former un gouvernement d’urgence et un cabinet de guerre avec son rival, Benny Gantz, ex-ministre de la Défense.
Les deux hommes ont juré d' »anéantir » le Hamas et conduisent dans cet objectif depuis le 7 octobre une campagne dévastatrice de frappes sur la bande de Gaza qui a fait près de 15 900 morts et 42 000 blessés selon le ministère de la Santé du Hamas.
Des responsables politiques proches du Premier ministre ont critiqué la reprise, en pleine guerre, des audiences. Lesquelles seront de toute façon réduites du fait de la mobilisation de réservistes parmi les témoins et les avocats.