- 11 180 Palestiniens, essentiellement des civils incluant 4 609 enfants et 3 100 femmes, tuées dans les bombardements israéliens et 28 200 personnes blessées
TUNIS – UNIVERSNEWS – La « guerre » entre le Hamas et Israël, entrée dans son 37e jour dimanche, a pris l’aspect d’un génocide orchestré d’avance et qui cherche à exterminer le plus possible de Palestiniens entre femmes, enfants et personnes âgées, surtout, sous différents prétextes fallacieux, comme le montre le développement de la situation.
Pour soi-disant «anéantir» le Hamas, l’entité sioniste pilonne sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens. L’armée israélienne a lancé une opération terrestre le 27 octobre dans la bande de Gaza.
Benyamin Netanyahou a évoqué dimanche la possibilité d’un accord potentiel visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, lors d’une interview à NBC. Sous le couvert de l’anonymat, un responsable palestinien à Gaza a affirmé à l’AFP que le Premier ministre israélien était «responsable du retard et des obstacles à trouver un accord préliminaire sur la libération de plusieurs prisonniers».
Hôpitaux, écoles et, même, les locaux des organisations internationales n’ont pas échappé à la vindicte et à la barbarie israélienne. Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, Youssef Abou Rich, a affirmé dimanche qu’une frappe aérienne israélienne avait «entièrement détruit» le bâtiment du service des maladies cardiaques de l’hôpital Al-Ahli Arabi, le plus grand de la bande de Gaza. Le responsable n’a pas donné de bilan et l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat. L’hôpital accueille «650 patients, une quarantaine d’enfants en couveuse, tous menacés de mort, et 15 000 déplacés», selon Youssef Abou Rich. Depuis samedi, l’électricité y est coupée et des dizaines de bébés en couveuse, ainsi que des patients en soins intensifs sont en danger de mort, selon plusieurs ONG internationales. L’armée israélienne a indiqué qu’elle aiderait ce dimanche à l’évacuation de ces bébés prématurés en danger «vers un hôpital plus sûr». Elle a également dit avoir «sécurisé» des passages pour les civils.
Aveuglés par leur entêtement à soutenir l’entité sioniste, les dirigeants européens et américains accusent le Hamas -ce qui ne peut tromper personne, parce que c’est un mensonge flagrant- de se cacher dans ces établissement, afin de donner la possibilité d’exterminer le plus possible de Palestiniens désarmés, surtout… Et l’UE de condamner, dimanche, l’utilisation par le Hamas d’«hôpitaux et de civils comme boucliers humains» dans la bande de Gaza, tout en appelant Israël à une «retenue maximale» afin de protéger les civils dans la guerre en cours. L’UE «est fortement préoccupée par l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza», a déclaré Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union.
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a annoncé dimanche «un nombre important de morts et de blessés» dans le «bombardement» de son siège dans la ville de Gaza, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés palestiniens. Dans le sud de la bande de Gaza, au moins quatre bombes ont été larguées sur le secteur de Bani Souheila, près de Khan Younès, détruisant une dizaine de maisons. Le patron des hôpitaux de Gaza, Mohammed Zaqout, a fait état de «dix morts, dont des femmes et des enfants». Quelque 500 étrangers et binationaux, ainsi que des blessés palestiniens, ont été évacués ce dimanche de la bande de Gaza vers l’Egypte.
Au moins 11 180 personnes, essentiellement des civils incluant 4 609 enfants et 3 100 femmes, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le dernier bilan de dimanche soir du ministère de la Santé du Hamas. En outre, 28 200 personnes auraient été blessées.