Quelles que soient les circonstances, on peut défendre une cause ensemble, mais on n’a pas le droit de prêter le flanc aux mouvements de l’Islam politique et à la confrérie islamiste qui sont la création du Satan de la Maison Blanche, sur la base de l’idée de diviser pour mieux régner.
Malgré les souffrances endurées par les Palestiniens, on ne doit jamais oublier que le mouvement Hamas avait été créé, soutenu et renforcé par les soins de l’entité sioniste, afin de faire contrepoids au pouvoir de l’Organisation de libération palestinienne (OLP) et le pouvoir en place qui était très fragile, lors du retour et l’installation des Palestiniens dans la bande de Gaza et la Cisjordanie… Conséquence, nous avons eu droit à un pouvoir à deux têtes, avec une direction islamiste dans la bande Gaza et une autre plus modérée -qui a pris l’exemple du mouvement de libération de la Tunisie- pour créer un Etat palestiniens.
D’ailleurs, le mouvement Hamas avait marqué son soutien au mouvement islamiste Ennahdha, au début de cette pseudo-révolution, surtout que le mouvement confrériste mondial et indivisible et que son objectif est la « ghanima », sans tenir compte du bien-être et de la vie des populations.
Le chef du gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait effectué, en janvier 2012, une visite officielle de cinq jours qui a provoqué un vif émoi dans le pays. Invité par les nouvelles autorités tunisiennes, Haniyeh, avait été accueilli à son arrivée à l’aéroport de Carthage, le 5 janvier, par le président du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi. À l’extérieur, des centaines de militants s’étaient rassemblés. « Virer les juifs, tuer les juifs ! « , scandait une voix tandis que la foule reprenait « Obligation ! ». Accueilli par les autorités islamistes, Ismaïl Haniyeh a rappelé que le soutien à la Palestine devait être « un engagement religieux et nationaliste ».
Les images, diffusées sur Facebook, avaient suscité l’indignation de Tunisiens qui ont partagé sur Internet un même mot d’ordre : « Je me sens plus proche d’un juif tunisien que d’un salafiste mal rasé. » A Tunis, une pétition a été lancée pour « condamner ces actes scandaleux » et inciter le président de la République, le triste personnage Mohamed Moncef Marzouki, qui a aussi reçu le premier ministre du Hamas, le gouvernement et les partis « à prendre une position ferme et claire » contre ce type de manifestations rarissimes en Tunisie.
L’entité sioniste a profité des divisions entre les Palestiniens, ce qui fait leurs affaires… mais, comme les chiens ne manquent pas de se mordre la queue, les Israéliens ont compris qu’ils ont perdu les rennes de la situation… ce qui a eu pour conséquence l’extermination de près de 30 mille palestiniens, jusqu’à samedi, avec une majorité écrasante de femmes et d’enfants… ce qui prouve la barbarie extrême de l’entité sioniste.
Nous sommes corps et âmes avec le droit du peuple palestiniens à un Etat libre et indépendant, et contre ce génocide en cours avec la bénédiction de l’Occident conduit par des Etats-Unis qui usent de tous les moyens pour préserver son hégémonie… mais, il est difficile de composer avec le diable !!!
Malheureusement et sous prétexte de soutien à la cause palestinienne, le mouvement Echâab a organisé un forum auquel ont participé des représentants des factions de la résistance islamique, notamment le Hamas, le Hezbollah, le Jihad islamique et d’autres.
Malgré la noblesse de la cause palestinienne et la nécessité de la soutenir, la présence du mouvement Hamas dans une manifestation pareille en Tunisie, ainsi que le reste des factions des la confrérie islamiste comme le Jihad islamique, soulève plus d’une question, surtout qu’ils sont des alliés du mouvement Ennahdha, qui est poursuivi dans plus d’une affaire, et tous ses sièges sont fermés par décision judiciaire, en plus de ses comptes bancaires qui ont été gelés.
Le Mouvement Echâab semble avoir oublié son alliance de dix ans avec le Mouvement Ennahdha, qui veut entrer aujourd’hui par la porte de la résistance palestinienne, alors qu’il avait refusé de criminaliser la normalisation lorsqu’il était au pouvoir ?
F.S.
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