
TUNIS – UNIVERSNEWS – L’Espérance Sports annonce, mercredi, qu’à la suite de la réunion du comité des sages avec le comité directeur du club, Hamdi Meddeb a accepté de continuer à diriger le club, en attendant de trouver les meilleures solutions qui garantiraient la bonne marche du club.
Le poids de la gestion d’un club comme l’Espérance sportive de Tunis est très lourd, surtout que les performances réalisées en appellent d’autres et que les challenges se multiplient, alors que ni la conjoncture dans le pays, ni le manque de ressources financières ou, encore, l’état des infrastructures sportives dans le pays ne poussent pas à la joie.
La situation du sport tunisien se dégrade de jour en jour, par les bons soins de nos dirigeants politiques et n’eut été la présence de personnalités sportives de la taille de Hamdi Meddeb, on se demande si nous pouvons, encore, vibrer pour le sport. D’ailleurs, l’EST est le seul mastodonte tunisien qui reste et qui provoque des craintes chez ses adversaires sur le continent. Il suffit, simplement, de voir les problèmes dans lesquelles se débattent les autres grands clubs du pays (Etoile, Club Africain et Club Sfaxien, surtout) pour affirmer qu’il y a un travail de sape prémédité, pour que le sport d’élite n’en soit plus un, en Tunisie. Et il faut des responsables comme le président de l’EST pour tenir tête à ceux qui font un travail de sape contre le sport en Tunisie.
L’Espérance de Tunis, précise, dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, que « le comité des sages, réuni ce mercredi avec le comité directeur à la demande de son président qui a présenté la situation générale du club et les conditions particulières qu’il traverse personnellement, a demandé à Hamdi Meddeb de poursuivre sa mission à la tête du club ».
Hamdi Meddeb a fait part, il y a quelques jours, de sa volonté de quitter la présidence du club, rappelle-t-on.

Mais, en l’état actuel des choses, on ne peut pas imaginer –du moins pou le moment- les Sangs et Or, sans Hamdi Meddeb qui, depuis son accession à la présidence du club, a maintenu la cadence et, surtout, les performances, supportant seul ou presque le poids des ambitions des fans du Club de Bab Souika.
Hamdi Meddeb est, tout d’abord et sans lui jeter des fleurs, un grand dirigeant qui sait placer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, sans favoritisme ni penchant pour les « béni oui oui », avec une allégeance aux couleurs espérantistes et rien qu’à l’Espérance qui est devenue une institution et un modèle de gestion où les rouages fonctionnent à merveille.
Voir l’Espérance, actuellement, sans Hamdi Meddeb, serait une véritable course vers le désastre, surtout que le sport tunisien doit faire face, aujourd’hui, à de nombreuses tentatives de destruction.