TUNIS – UNIVERSNEWS – Au moment où les efforts de l’appareil judiciaire tunisien sont en train de dénouer cette affaire de conspiration contre la sécurité de l’Etat, le parti islamiste et, en plus, salafiste de Hizb Ettahrir qui est, aussi, un « bel » héritage de la pagaille qui avait régné au cours de la dernière décennie, affiche ses ambitions.
Ce parti rétrograde ne doit son existence anachronique qu’à la complaisance du mouvement islamiste Ennahdha et véhicule des idées rétrogrades et obscurantistes qui n’ont plus cours que dans les esprits des mouvements extrémistes religieux, sauf que, jusqu’à maintenant, il n’a pas eu recours aux armes, mais, quand même, ses partisans brandissent les étendards de Daech et d’El Qaïda.
Il n’a pas trouvé mieux que d’organiser son congrès, à Tunis, sous le slogan « L’effondrement de l’État moderne, et pas de reconnaissance qu’à la Khilafa »… et on ne peut pas faire pire, façon de complot contre la sécurité et la souveraineté de l’Etat moderne, alors que d’autres croupissent en prison, pour les mêmes raisons.
Ce parti islamiste de naissance et qui ne cache pas ses objectifs, plus de douze ans après la « révolution » ne cache pas ses desseins et ses objectifs, autres que par des élections, parce que ses dirigeants s’en remettent, selon eux, à la volonté divine de faire renaitre la « Khilafa ».
D’ailleurs, ses ambitions il les a affichés, lors de son congrès, aujourd’hui, avec des menaces à peine voilées, contre la démocratie et le régime en place et un appel aux forces sécuritaires et militaires à rejoindre leurs rangs.
Les deux plaintes déposées par le Parti destourien libre (PDL) d’Abir Moussi ont été rejetées par la justice, sur la base de la nouvelle constitution qui reconnait le droit à faire des activités politiques, dans le cadre de la légalité que… Hizb Ettahrir ne reconnait pas. Et le seul recours est, maintenant, auprès de l’Etat souverain qui est le gardien du temple et dont le devoir est de protéger la démocratie et les fondements d’une société moderne.
Faouzi SNOUSSI