TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Il semble que c’est la fin pour le régime de Bachar Al-Assad et, même, ses plus acharnés soutiens sont en train de le lâcher… pour le donner en pâture aux Djihadistes qui, comme par hasard, ont repris du poil de la bête, pour accomplir une partie du plan ourdi par l’entité sioniste et les Etats-Unis qui ont mis le paquet pour en finir, une fois pour toutes avec ce régime qui fait obstacle à toutes leurs visées et qui a résisté, durant des années.
Les Arabes qui avaient programmé une réunion « urgente » (qui n’en est pas une) sur la situation au Proche Orient et sur la Syrie, l’ont reportée sine die… sur injonction des Américains. Et, aujourd’hui, c’est aussi l’Iran qui fuit le bateau qui coule… après les fanfaronnades auxquelles on a assisté, depuis le début des massacres de Gaza.
Le journal américain, New York Times, citant des responsables non identifiés, a confirmé que l’Iran avait commencé vendredi à retirer ses membres et ses chefs militaires de Syrie, à la lumière des développements survenus dans les principales villes syriennes et l’avancée des factions armées djihadistes.
La même source a indiqué que cette mesure révèle l’incapacité de Téhéran à aider le président syrien Bachar al-Assad, alors qu’il fait face à une attaque des factions armées de l’opposition.
Des responsables iraniens et régionaux ont déclaré que parmi les dirigeants transférés en Irak et au Liban figuraient de hauts dirigeants de la Force Al Qods des Gardiens de la révolution iranienne, en plus du transfert de certains membres du personnel diplomatique iranien et de leurs familles, et même des employés des bases des Gardiens de la révolution en Syrie.
Les opérations d’évacuation se font par avion à destination de Téhéran, et d’autres partent par voie terrestre vers le Liban, l’Irak et le port syrien de Lattaquié.
Vendredi, les forces gouvernementales syriennes ont perdu le contrôle de la ville de Deraa, berceau du mouvement de protestation populaire syrien qui a éclaté en 2011 contre le régime du président Bachar al-Assad, un nouveau coup dur pour elles au milieu d’une vague de violences rapides et violentes.
Le Wall Street Journal américain, citant des responsables de la sécurité syrienne, a également révélé que les autorités jordaniennes et égyptiennes avaient exhorté le chef du régime syrien, Bachar al-Assad, à quitter le pays et à former un gouvernement en exil.