TUNIS – UNIVERSNEWS – L’étau se resserre autour des classes défavorisées. Privées de viandes rouges, depuis la révolution, les pauvres, en Tunisie, n’ont, même plus, droit au poulet et aux œufs, ce qui est une aberration, pour un pays qui se prévaut de penser aux plus démunis.
Cette pauvreté chronique qui s’approfondit est illustrée par l’absence d’affluence sur l’achat des moutons de l’Aïd, et les spéculateurs qui se frottaient les mains, en prévision des gains qu’ils peuvent réaliser, ont vite déchanté, pour broyer leur pain noir.
Au mois de juillet 2022 les prix à la consommation ont augmenté de 1% sur un mois, après 0,7% au mois de juin et 0,9% au mois de mai.
Cette augmentation est principalement liée à l’accélération des prix du groupe des produits alimentaires et boissons de 1,9% et des prix de groupe des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer de 1,1% et des prix du groupe des services de loisirs et culture de 1,5%, ainsi que des prix des services des restaurants et hôtels de 1,4%.
En variation mensuelle, les prix des produits alimentaires augmentent de 1,9%, principalement en raison d’une hausse des prix des volailles (7,6%), des légumes (3,3%), des viandes ovines (2,6%), des huiles alimentaires (1,9%) et des œufs (2,9%).
Ne vaut-il pas mieux arrêter de penser à la politique et accorder, maintenant, un peu plus d’attention à la situation du citoyen, privé, depuis une dizaine d’année, de conditions de vie digne… au point qu’il pense qu’on cherche à l’affamer ?
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