TUNIS – UNIVERSNEWS La Tunisie vient d’être classée quatrième sur 49 pays en termes d’intention entrepreneuriale, un indicateur qui dévoile les entrepreneurs potentiels envisageant de lancer un business durant les trois prochaines années, selon les résultats du “Global Entrepreneurship Monitor” (GEM) 2022/2023 sur la situation de l’entrepreneuriat en Tunisie.
Ce rapport, élaboré par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), en partenariat avec Expertise France dans le cadre du projet d’appui à l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Tunisie (Innov’i – EU4Innovation), est financé par l’Union européenne (UE).
Basé sur les résultats d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 individus âgés de 18 à 64 ans et une enquête auprès de 36 experts nationaux, ce rapport fait ressortir que 50,7% des sondés envisagent de lancer un business seuls ou avec des collaborateurs, contre 22% seulement en 2012.
Les 36 experts nationaux en Tunisie, considèrent que la qualité de l’environnement entrepreneurial global était médiocre en 2022, avec un score de 3,7 dans l’Indice du Contexte Entrepreneurial National (NECI) ( au-dessous du niveau suffisant <5,0), plaçant la Tunisie au 47ème rang.
L’enquête réalisée auprès des experts nationaux a fait ressortir une volonté entrepreneuriale élevée (aversion, intentions et perception de compétences) en Tunisie. Cependant, ces experts considèrent que l’environnement entrepreneurial en Tunisie est faible et qu’il reste donc beaucoup à faire pour l’améliorer.
En fait, cette enquête a fait ressortir qu’aucune des conditions n’a été jugée suffisante et que dix des conditions-cadres entrepreneuriales étaient médiocres.
Le financement a obtenu un score de 3,5 sur 10, la facilitation de l’accès aux financements (3,3 sur 10), la promotion et le support de l’entrepreneuriat par le gouvernement (3,6 sur 10), les politiques Publiques en faveur de l’Entrepreneuriat (3,8 sur 10), les programmes publics en faveur de l’entrepreneuriat (3,8 sur 10), révèle l’enquête.
Il s’agit également de la promotion de l’entrepreneuriat aux lycées et écoles (2 sur 10), la promotion de l’entrepreneuriat en études supérieurs (4 sur 10), le transfert technologique/R&D (3,4 sur 10), les infrastructures commerciales et services (4,7 sur 10), la dynamique des marchés et barrière à l’entrée (4,3 sur 10), la flexibilité de législation (3,5 sur 10), les infrastructures physiques (4,9 sur 10) et les normes sociales et culturelles (3,7 sur 10).