TUNIS – UNIVERSNEWS – Le Parti destourien libre (PDL) d’Abir Moussi vient de lancer une bombe en affirmant que la nouvelle vice-présidente de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est un personnage suspect qui a des attaches avec des « parties suspectes ».
Le PDL appelle à éclairer l’opinion publique, sur la vice-présidente de l’AP, Sawsen Mabrouk, qui serait un membre d’une pieuvre multinationale d’organismes et d’organisations étrangères qui exige un examen approfondi et minutieux de ses documents et activités.
Selon ce parti, Sawsen Mabrouk occupe le poste de ministre du Travail et des Affaires sociales dans ce qu’on appelle le « Nouveau Royaume d’Atlantis, la Terre de la Sagesse ».
Selon le texte du communiqué, cet « Etat fantoche serait, selon les documents et écrits disponibles que présentent ceux qui se disent être ses fondateurs, un État en voie d’être établi, avec un roi appelé Aaron Eden, un cabinet décentralisé dirigé par Mohamed Al-Abadi. Un projet de constitution a été rédigé et ses fondateurs ont entrepris de distribuer la citoyenneté à ceux qui le souhaitaient. Il a, en outre, demandé à plusieurs pays, dont la Tunisie, d’ouvrir des représentations diplomatiques en son sein, et cherche, actuellement, un territoire dans le monde entier pour s’y installer et parachever les conditions de l’État et obtenir sa reconnaissance officielle.
Le PDL affirme que la présence d’une citoyenne tunisienne en tant que membre du gouvernement fondateur d’un pays étranger qui a son propre drapeau et qui cherche une région pour y déclarer sa souveraineté représente une menace sérieuse à la sécurité nationale tunisienne, avec, en plus, l’accession de cette citoyenne au poste de vice-présidente à la vice-présidence de l’institution législative.
A cet effet, le parti appelle les instances compétentes de l’Etat à enquêter immédiatement sur cette question et demande au président de l’ARP, Brahim Bouderbala à « ouvrir une enquête sur ce dossier, la divulgation de toutes les données à l’opinion publique, et l’interdiction à la nommée Sawsen Mabrouk d’accéder aux documents souverains du Parlement tunisien ».