
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Des bombardements aériens israéliens ont frappé Gaza, tuant 326 personnes, ont annoncé mardi les autorités sanitaires palestiniennes, menaçant ainsi la rupture d’un cessez-le-feu de deux mois, alors que l’entité sioniste s’engageait à recourir à la force pour libérer ses otages restants dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré avoir donné des instructions à l’armée de prendre des « mesures énergiques » contre le groupe islamiste palestinien Hamas à Gaza, en réponse au refus du groupe de libérer les otages détenus et au rejet des propositions de cessez-le-feu.
«Israël agira désormais contre le Hamas avec une puissance militaire croissante», a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Après de lourdes frappes, l’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation pour plusieurs quartiers de Gaza, selon un communiqué.
Le Hamas, quant à lui, a accusé Israël d’avoir annulé l’accord de cessez-le-feu durement négocié, laissant incertain le sort des 59 otages toujours détenus à Gaza.
La nouvelle pression intense exercée par Israël sur le Hamas intervient alors que les tensions s’intensifient ailleurs au Moyen-Orient, pays fournisseur majeur de pétrole sur les marchés mondiaux, où la guerre de Gaza s’est étendue au Liban, au Yémen et à l’Irak.
Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il tiendrait l’Iran pour responsable de toute nouvelle attaque contre des navires internationaux menée par le groupe houthi, alors que son administration a intensifié ses frappes au Yémen, la plus importante opération militaire américaine dans la région depuis son retour à la Maison Blanche.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karolyne Leavitt, a déclaré qu’Israël avait consulté mardi l’administration du président américain Donald Trump au sujet de ses raids sur Gaza.