TUNIS – UNIVERSNEWS – Le gouvernorat de Kairouan souffre, depuis de nombreuses années d’une sécheresse latente et alarmante, et les habitants vivent d’espoir de voir la pluie salvatrice s’abattre sur cette région du Centre du pays et attendent la clémence de Dieu. Toutefois, cela n’empêche pas les responsables de se préparer pour la saison agricole, bien que beaucoup de chose manquent et que l’agriculture est boudée par les travailleurs.
L’évaluation de la saison agricole écoulée et l’examen des préparatifs pour la nouvelle saison 2023/2024 ont fait l’objet d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat de Kairouan, présidée par Chadli Jhinaoui, premier délégué, chargé de la gestion des affaires du gouvernorat de Kairouan, en présence des autorités régionales concernées.
Il ressort de cette réunion que plus de 90.500 hectares de grandes cultures (Blé dur, blé tendre et orge) dont 27.500 hectares dans le secteur irrigué et 5.850 ha de cultures fourragères dont 70 hectares pour la production des graines de luzerne à semer seront emblavés, et d’importantes superficies seront réservées aux nouvelles plantations arboricoles, au cours de la nouvelle saison agricole 20236/ 2024 Il a été décidé d’autre part de :
- Réunir toutes les conditions de réussite à la récolte oléicole au niveau de la cueillette et de la transformation d’olives dont la production est estimée par les sévices du Commissariat régional au développement agricole de Kairouan à 140 mille tonnes, soit une baisse de 10% par rapport à la saison oléicole précédente (les oliveraies dans le Kairouanais couvrent 187.500 ha dont 165.300 ha dans le secteur irrigué).
- Stopper la propagation de la cochenille de cactus dans certains foyers touchés dans le gouvernorat, et ce à quelques semaines du démarrage de la récolte oléicole. Les agriculteurs dans ces régions touchées craignent la multiplication des foyers de ces insectes, surtout que la plupart des oliveraies sont clôturées par des plantations de cactus.
- Multiplier l’organisation des battues administratives contre les sangliers, surtout que la population de ces suidés s’agrandit de jour en jour dans les forêts, dans les parcours et sur les routes et occasionnent d’importants dégâts à la récolte arboricole
- Organiser, dans le cadre du programme national contre la rage, des campagnes de vaccination antirabiques. Car les chiens non vaccinés et sans muselières constituent un grand danger et menacent par conséquent la vie des populations aussi bien dans les zones urbaines que dans le rif .
Néji Khammari