TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Pour les Américains qui n’aiment pas le candidat Donald Trump et qui ne veulent pas qu’ils dirigent leur pays… ils ont été gavés par la prestation de la candidate démocrate Kamala Harris, choisie pourtant au pied-levé par son parti, pour remplacer l’actuel président grabataire Joe Biden !!! Elle a trainé le candidat républicain dans la boue, le mettant aux abois et le ridiculisant… avec ses propres armes !!!
Contraint à la défense plutôt qu’à l’attaque, Donald Trump a affronté une Kamala Harris bien préparée, mardi à Philadelphie, lors du premier débat entre les deux candidats à la présidentielle. Poussé dans ses retranchements, le républicain est retombé dans ses travers, pour le plus grand bonheur des démocrates.
S’il y a bien un signe que les démocrates pensent avoir gagné le débat de ce mardi 10 septembre face à Donald Trump, c’est celui de la campagne de Kamala Harris en redemande déjà un autre. La candidate a réussi, au fur et à mesure des 90 minutes qui l’ont opposée à son rival républicain sur la chaîne ABC News, à le pousser dans ses retranchements. Or un Donald Trump sur la défensive, agressif et prompt aux théories du complot, mensonges, approximations, c’est exactement ce que son camp tentait d’éviter.
Le début du duel a pourtant été cordial : Kamala Harris s’est avancée vers Donald Trump pour lui serrer la main, et les deux candidats, qui se rencontraient en personne pour la première fois, ont débattu sur leurs propositions économiques.
Après avoir annoncé son plan de crédits d’impôt pour les classes moyennes et les petites entreprises, la démocrate a prédit que la hausse des barrières tarifaires voulue par Donald Trump allait créer de l’inflation, tandis que ce dernier a accusé l’administration Biden-Harris d’avoir « détruit » l’économie américaine. Jusqu’ici, rien de bien nouveau.
La vice-présidente a trouvé des angles d’attaque susceptibles d’agacer voire de faire dérailler Donald Trump. Sur l’immigration, elle a rappelé que l’ancien président avait fait échouer un texte de loi bipartisan permettant de renforcer la sécurité à la frontière mexicaine. « Il préfère faire campagne sur un problème plutôt que de le régler », a-t-elle raillé.
Contraint à la défense plutôt qu’à l’attaque, tout au long du débat, le Républicain s’est répété à plusieurs reprises, notamment sur l’immigration qu’il lie à une supposée hausse de la criminalité. « La criminalité est en baisse partout dans le monde sauf ici où elle a explosé », a-t-il accusé, se targuant d’avoir inventé la nouvelle expression « criminalité migratoire ». Là encore, le journaliste d’ABC News lui a rappelé les faits : selon le FBI, les crimes violents sont en baisse aux États-Unis. Pour Kamala Harris, l’occasion était trop belle : « C’est gonflé venant de quelqu’un qui a été mis en examen ! »