TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Du pain sur la planche pour le parti démocrate, avec le retrait de Joe Biden de la course à la présidence, alors qu’on s’apprête pour l’investiture du candidat… Toutefois, cette issue était attendue, avec les malheurs du président « sioniste » des Etats-Unis, avec des accidents et des incidents à succession qui ont laissé douter de sa capacité à être capable de tenir les renes de la « plus grande puissance du monde ».
À quelques mois de l’élection présidentielle américaine, le parti démocrate se retrouve fragilisé. L’actuel locataire de la Maison-Blanche, candidat à sa propre réélection, sort de plusieurs semaines tendues entre un débat raté face à Donald Trump, plusieurs prises de parole maladroites comme lorsqu’il a confondu Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky en marge de la présentation du président ukrainien, ainsi que son test positif au Covid-19.
Ainsi, celui qui fêtera ses 82 ans en novembre prochain a dû s’isoler dans sa résidence du Delaware et cristallise les critiques, au sein même de son propre camp. Selon le Washington Post, Barack Obama aurait déclaré en privé que Joe Biden devrait « évaluer sérieusement la viabilité de sa candidature ». Si ce dernier l’écoute, il devra en informer officiellement le Comité national démocrate (DNC) qui entamera le processus de sélection d’un nouveau candidat. Plusieurs noms ont d’ores et déjà commencé à émerger.
Celui qui revient avec le plus d’insistance est celui de Kamala Harris. Elle est la colistière de Joe Biden et donc candidate putative logique pour lui succéder. Son statut lui permet également d’utiliser les fonds déjà collectés par le comité de campagne du président. Reconnue dans le camp démocrate, elle pourrait bénéficier du soutien des sympathisants de l’actuel chef d’État. Un sondage publié par CNN, prouve que Kamala Harris pourrait même faire mieux que Joe Biden.
Parmi les autres successeurs potentiels, on retrouve notamment Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan depuis 2019. Elle gagne en popularité grâce à sa politique progressiste, dont la protection de l’accès à l’avortement ou l’adoption de mesures de sécurité contre les armes à feu, et représente surtout un État décisif dans l’élection présidentielle.
Il y a également Gavin Newsom, gouverneur de la Californie, qui n’a toutefois jamais annoncé sa volonté de prendre la place de Joe Biden. Au contraire, il fait partie de ses principaux soutiens. Face au sulfureux Donald Trump, le camp démocrate pourrait opter pour J.B. Pritzker, gouverneur de l’Illinois, qui est connu pour ses prises de parole virulentes. Il a notamment qualifié le candidat républicain de criminel, de raciste, d’homophobe et d’escroc.