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La dette publique franchit de nouveaux sommets… et l’étau se resserre!!!

by Univers News
11 août 2025 11:50
in A la une, Analyses UNIVERSNEWS, FINANCES
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La dette publique franchit de nouveaux sommets… et l’étau se resserre!!! | Univers News

  • Dette intérieure : un parapluie provisoire qui menace l’économie à moyen terme !!
  • La consolidation budgétaire, alliée à des réformes structurelles favorisant la croissance, reste indispensable pour alléger la charge de la dette
  • À fin mars 2025, l’encours de la dette publique dépassait 135 milliards de dinars, soit déjà plus de 80 % du PIB projeté d’ici la fin de l’année
  • En deux ans, la dette totale est passée de 121,2 milliards de dinars en 2023 à 135,1 milliards fin mars 2025, soit une hausse de plus de 11,5 %

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La dette gonfle à un rythme soutenu, engloutissant chaque année une part croissante du budget, tandis que le recours massif à l’endettement intérieur soulage à court terme mais mine la vitalité de l’économie.

À fin mars 2025, l’encours de la dette publique dépassait 135 milliards de dinars, soit déjà plus de 80 % du PIB projeté d’ici la fin de l’année, selon la Banque centrale de Tunisie et le ministère des Finances. Cette trajectoire n’est pas qu’une statistique : elle illustre un pays où l’État s’endette pour payer ses dettes, où les marges de manœuvre se rétrécissent, et où chaque dinar affecté au service de la dette est un dinar en moins pour l’investissement, les services publics ou le soutien à la croissance.

Dans ce paysage budgétaire contraint, la dette intérieure s’impose comme une bouée de sauvetage… mais une bouée lestée, dont le poids pourrait bien précipiter l’économie vers des eaux encore plus profondes.

Une dette qui dépasse les 135 milliards de dinars !!!

Selon les dernières données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT) et le ministère des Finances, l’encours de la dette publique a atteint 135,1 milliards de dinars à fin mars 2025, soit une hausse de +7,2 % par rapport à la même période l’an dernier.

La répartition est la suivante :

  • Dette intérieure : 77 milliards de dinars (57 % du total)
  • Dette extérieure : 58,1 milliards de dinars (43 %)

L’évolution de la dette publique tunisienne entre 2023 et 2025 met en lumière une tendance préoccupante : une progression continue et soutenue, tant sur le plan de l’encours total que de la part de la dette intérieure. En deux ans, la dette totale est passée de 121,2 milliards de dinars en 2023 à 135,1 milliards fin mars 2025, soit une hausse de plus de 11,5 %. Cette croissance est principalement alimentée par la dette intérieure, qui a bondi de 65,2 à 77 milliards de dinars, portant sa part de 53,8 % à 57 % du total. En parallèle, la dette extérieure progresse à un rythme bien plus modéré, traduisant la stratégie de substitution par des financements domestiques.

Si cette orientation permet de réduire l’exposition aux chocs de change, elle exerce en revanche une pression accrue sur la liquidité nationale et renforce la compétition entre État et secteur privé pour l’accès au crédit.

Si la tendance actuelle se maintient, la Loi de finances 2025 prévoit un encours total atteignant 147,4 milliards de dinars d’ici décembre, soit 80,5 % du PIB.

Le service de la dette, un gouffre budgétaire !!!

À fin mars 2025, le service de la dette (remboursements et intérêts) a déjà englouti 9 milliards de dinars, en hausse de +26 % sur un an.

  • Principal remboursé : 7,4 milliards (+38,6 %)
  • Intérêts : 1,6 milliard (–10,4 %)

En 2024, ce fardeau avait déjà atteint 24,8 milliards de dinars, soit près de 20 % des dépenses publiques.

L’option « dette intérieure » : une solution à double tranchant

Face aux difficultés de mobilisation de financements extérieurs – souvent conditionnés à des réformes économiques impopulaires, la Tunisie a opté ces dernières années pour un recours massif à la dette intérieure. Sa part est ainsi passée de 39,6 % en 2021 à plus de 58 % en 2025, selon les projections de la Banque centrale.

Cette stratégie présente un avantage immédiat : elle réduit la dépendance vis-à-vis des bailleurs internationaux et limite l’exposition aux fluctuations des devises étrangères. Elle permet également à l’État de continuer à se financer même lorsque les négociations avec le FMI ou d’autres partenaires sont en suspens.

Mais cet apparent « confort » cache plusieurs effets pervers :

  • Assèchement des liquidités : l’État mobilise massivement l’épargne nationale via les banques et les investisseurs institutionnels, réduisant la capacité de financement des entreprises privées.
  • Hausse du coût de l’argent : la concurrence entre l’État et le secteur privé pour accéder aux ressources disponibles renchérit les taux d’intérêt.
  • Allongement des délais de paiement : faute de liquidités suffisantes, l’État retarde souvent le règlement de ses fournisseurs et prestataires, ce qui fragilise le tissu économique et provoque un effet domino sur les délais de paiement entre entreprises.
  • Risque de saturation du marché domestique : à force de solliciter les mêmes sources de financement, l’État s’expose à un tarissement progressif de l’épargne disponible.

En clair, la dette intérieure agit comme un parapluie à court terme qui protège temporairement, mais dont le poids risque à moyen terme de freiner l’investissement productif, d’accentuer les tensions sur la trésorerie des entreprises et de ralentir encore la croissance.

Un risque macroéconomique bien réel

Une dette publique équivalente à plus de 80 % du PIB place la Tunisie dans une zone de risque, surtout dans un contexte de croissance faible, de déficit budgétaire persistant et de réserves de change fragiles.

Si rien n’est fait pour stimuler la croissance et maîtriser les dépenses, la spirale de l’endettement pourrait devenir incontrôlable.

L’évolution de la dette publique tunisienne entre 2023 et 2025 reflète à la fois les contraintes financières auxquelles le pays est confronté et les choix stratégiques opérés pour y faire face.

Le recours accru à la dette intérieure a permis de maintenir un accès au financement dans un contexte international incertain, tout en réduisant l’exposition aux risques de change. Toutefois, cette orientation exige une gestion prudente afin d’éviter un effet d’éviction sur l’investissement privé et de préserver la stabilité macroéconomique.

La consolidation budgétaire, alliée à des réformes structurelles favorisant la croissance, reste indispensable pour alléger la charge de la dette et renforcer la résilience de l’économie nationale.

En résumé : la Tunisie navigue en eaux financières troubles. La dette publique est devenue l’ombre qui plane sur toutes les politiques économiques, limitant les marges de manœuvre et pesant sur l’avenir. Le pays doit rapidement engager une stratégie de désendettement couplée à des réformes structurelles, sous peine de voir l’étau budgétaire se transformer en nœud coulant.

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