TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) –C’est la fin d’une ère et d’une dynastie, en Syrie, avec le dénouement malheureux de la « guerre civile », attisée par les Américains et les Sionistes, dans le cadre de la reconfiguration du nouveau Moyen Orient.
Tout s’est achevé hier soir, par la fuite de Bachar Al Assad, laissant la Syrie tomber entre les mains des Jihadistes qui ont fêté leur victoire et annoncé « la libération de Damas du joug de la dictature ». Même la population de la capitale syrienne a participé à l’euphorie, après l’entrée de ce qui est appelé « les forces de l’opposition », alors que les combattants ne sont que l’arme secrète de Washington… en l’occurrence, l’extrémisme religieux dont les USA font usage pour atteindre leur objectif… Et, maintenant, à qui le tour dans cette guerre à armes inégales entre les force du mal… et les Etats arabes qui attendent leur sort comme des moutons de Panurge qu’on mène au purgatoire?
Les rebelles ont annoncé ce dimanche matin, à la télévision publique, la chute du « tyran » Bachar Al Assad. Ils ont également confirmé que le président avait pris la fuite.
La confusion règne en Syrie où le pouvoir semble être tombé. Le président Bachar al-Assad aurait fui le pays ce dimanche, selon une ONG, face à la pression des rebelles qui mènent une offensive fulgurante et ont annoncé être entrés dans la capitale Damas.
Depuis le début de leur offensive le 27 novembre dans le nord-ouest de la Syrie, les rebelles ont conquis rapidement plusieurs grandes villes clés et avaient annoncé viser Damas menaçant de faire chuter le président syrien.
« Assad a quitté la Syrie via l’aéroport international de Damas avant que les membres des forces armées et de sécurité ne quittent » le site, a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Selon des sources de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’ordre a été donné aux officiers et aux soldats des forces gouvernementales de se retirer de l’aéroport international de Damas. Avant ce retrait, le président Bachar Al Assad a pu quitter la Syrie via l’aéroport de Damas, selon l’ONG basée à Londres et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.