
Tunis, UNIVERSNEWS (Education) – Un certain nombre des députés ont proposé un projet de loi visant à organiser le travail selon le système de la demi-journée dans les établissements éducatifs publics, en plus de la gouvernance du temps scolaire. Le projet comprend sept articles. Cette proposition vise à adopter un système de demi-journée dans les écoles publiques afin d’assurer un équilibre temporel pour les élèves, de réduire la fatigue scolaire et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation et des conditions d’enseignement, conformément au texte de l’initiative législative.
Le projet, qui a été soumis à la Commission de l’éducation et de la formation professionnelle du parlement, propose d’organiser la journée scolaire en une seule période continue, le matin ou l’après-midi, ne dépassant pas cinq heures par jour sans interruption, avec la possibilité d’intégrer des activités parallèles optionnelles en dehors de cet horaire.
En ce qui concerne la répartition du temps hebdomadaire, la proposition stipule qu’elle doit être de lundi à vendredi pour le niveau primaire, avec un maximum de cinq heures par jour. Quant aux niveaux préparatoire et secondaire, il est proposé de répartir le temps scolaire sur cinq jours, avec un total ne dépassant pas 30 heures par semaine. Ce système sera appliqué progressivement aux écoles primaires publiques, aux collèges et aux lycées, en donnant la priorité aux zones rurales et aux régions défavorisées ou ayant des difficultés de déplacement.
Le projet vise, selon le document d’explication des raisons accompagnant la proposition, à fournir un meilleur environnement pour le travail éducatif, à améliorer la gouvernance dans l’utilisation du temps scolaire, à alléger la charge quotidienne des élèves, à réduire le gaspillage scolaire, ainsi qu’à améliorer la qualité de vie au sein des établissements éducatifs, à rationaliser la consommation d’énergie et à renforcer les conditions de travail pour la communauté éducative.Ce système permet également aux élèves de participer à des activités complémentaires au sein des espaces scolaires ou communautaires. Les établissements sont encouragés à organiser des activités culturelles, sportives, artistiques et numériques après les cours officiels, en partenariat avec la société civile et les municipalités, sans que ces activités soient obligatoires.
Le projet de loi stipule que ce système commencera à être appliqué à partir de l’année scolaire suivant sa publication au Journal officiel de la République tunisienne, avec une généralisation progressive sur trois ans, accompagnée d’une évaluation annuelle de son efficacité. (M.S)