TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – L’affaire de « l’appareil secret» instauré par le mouvement islamiste Ennahdha, au sein du ministère de l’Intérieur, demeure une énigme qui n’a pas dévoilé, encore, ses secrets, mais voilà que la justice se penche, cette fois-ci, sur cette question.
La Chambre pénale du Tribunal de première instance de l’Ariana commence, à partir d’aujourd’hui, jeudi 18 janvier 2024, l’examen de l’affaire dont le démarrage a eu lieu après la saisie de documents dans l’un des bureaux du ministère de l’Intérieur, il y a quatre ans, par le juge d’instruction du Pôle judiciaire antiterroriste.
Des mandats de dépôt ont été émis contre quatre cadres sécuritaires dont un ancien directeur général des services spéciaux du ministère de l’Intérieur et un ancien directeur central de la lutte contre le terrorisme.
La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait rejeté les charges contre l’ancien ministre de l’Intérieur Hichem Fourati et a renvoyé les autres accusés, en détention ou en liberté, devant la Chambre criminelle du Tribunal de première instance de l’Ariana pour être jugés.