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Estimée à 200 millions de dinars, cette « NON BINDING » opération va-t-elle aboutir ?
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Le CMF est appelé plus que jamais à jouer pleinement son rôle…!!??
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Interrogations sur un possible désengagement de ce groupe des affaires, après une opération similaire réalisée dans une autre entreprise, il y a quelques années
TUNIS – UNIVERSNEWS Trop de zones d’ombres dans l’affaire de la SOTUVER qui vient de connaître des revers troublants, marqués par un manque d’anticipation, de gestion hypothétique et d’investissements inadaptés, sans analyse du marché, ni programme bien ficelé pour l’avenir de l’entreprise qui fait partie d’un groupe assez prestigieux qui ne nous avait pas habitués à pareilles bavures.
La SOTUVER a engagé, depuis plusieurs années, la recherche d’un partenaire stratégique pour assurer son développement.
Il est vrai que l’extension, le doublement de capacité, par l’investissement dans un nouveau four s’est avérée une erreur monumentale qui a mis l’entreprise dans une situation financière alarmante.
En effet, l’entreprise rencontre des problèmes de trésorerie récurrents.
Les difficultés par lesquelles passe le Groupe ces dernières années ne permettent l’injection de liquidités afin de renflouer la SOTUVER et éviter le pire.
La recherche d’un nouveau partenaire stratégique a commencé depuis plus de deux ans. Après des contacts établis au début avec un Groupe Séoudien mais les négociations n’ont pas abouti.
Aujourd’hui la question qui se pose avec le Groupe Portugais BAGlass, groupe de dimension européenne, est-ce que la transaction de rachat de 41% pour une valeur de 200 millions de dinars va-t-elle aboutir surtout qu’elle est « NON BINDING » (c’est-à-dire non engageante) ?
Si les négociations, côté SOTUVER, sont menées en apparence par Khaled BAYAHI, DG de l’entreprise depuis moins d’un an, du conseiller du Groupe et du Cabinet de conseil juridique, c’est réellement Yahya BAYAHI, Président du Conseil et Président du Groupe depuis de départ de son frère Tahar à l’étranger, qui tire les ficelles….
Cette opération, si elle venait à se concrétiser, aurait dû être une opération d’augmentation de capital pour consolider les fonds propres de l’entreprise au lieu d’être une opération de cash out au profit de l’actionnaire historique qui est le Groupe Bayahi.
D’ailleurs, on est en droit de se poser une question lancinante, autour de ce qui peut être considéré comme un désengagement de ce groupe des affaires, après une opération similaire réalisée dans une autre entreprise du Groupe, il y a quelques années ?
Manque de transparence et d’informations autour de l’ensemble de cette opération qui risquerait de pénaliser les petits porteurs, et on peut s’interroger légitimement sur le rôle que doit jouer le Conseil du Marche Financier (CMF), « gendarme » du marché financier, puisque jusqu’à présent il n’a pas rompu avec les anciennes pratiques et reflexes. Il est grand temps pour lui d’assumer entièrement et convenablement ses prérogatives et ses attributions.
A bon entendeur salut !
Affaire à suivre…