TUNIS – UNIVERSNEWS – Malgré tout ce qui est dit, le mouvement islamiste Hamas a, aussi, gagné une autre guerre, celle économique contre l’entité sioniste, avec des impacts à tous les niveaux. L’économie israélienne est à la peine. Les autorités d’occupation estiment que des milliers de personnes ont été licenciées ou mises en congé sans solde soit parce qu’elles sont réfugiées des zones de guerre à la frontière de Gaza et du Liban, soit parce qu’elles ont été appelées en tant que réservistes de l’armée de Tel Aviv.
Aucun secteur de l’économie de l’entité sioniste n’a été épargné. Les hautes technologies, qui représentent 18 % du PIB, sont désormais à l’arrêt en raison des 300.000 jeunes ingénieurs qui ont été mobilisés par Tsahal. Pour les employés qui restent, la guerre occupe toutes les pensées. « J’ai ma fille à l’armée, mes nuits sont difficiles. C’est très compliqué de se concentrer du matin jusqu’au soir », témoigne à Europe 1 Michaël Cohen, un dirigeant d’une startup spécialisée dans l’intelligence artificielle.
Un ralentissement que certains imputent directement à la classe politique du pays. « On est dans une économie de guerre avec un gouvernement de guerre et un Parlement qui ne vote aucune loi. C’est une situation qui ne peut pas être bonne pour l’économie », pointe Frédéric Samama, investisseur à Tel Aviv. Depuis le début des combats, des pans entiers de l’économie sont figés. « Au niveau des consommateurs et des investissements, tout est gelé. Les gens ne vont même plus au bureau et leurs enfants ne vont pas à l’école », ajoute Frédéric Samama.
Le début des combats a aussi privé Israël d’une partie de sa main-d’œuvre. C’est particulièrement le cas pour l’agriculture et l’immobilier qui employaient 18.000 Palestiniens dont la plupart ont été renvoyés vers la bande de Gaza.
Certes, Tel Aviv peut compter sur la mansuétude de son « grand ami » américain, ainsi que sur les autres partenaires qui alimentent la guerre… mais, pour la reprise économique, il faut attendre, encore, longtemps !!!
F.S.