TUNIS – UNIVERSNEWS (Météo) – Tout est mis en œuvre pour permettre à l’entité sioniste de poursuivre ses actes dévastateurs et inhumains, dans la bande de Gaza réduite en ruines et en cimetière à ciel ouvert, à la suite de ses bombardements intensifs et, même, le Conseil de sécurité de l’ONU a de nouveau reporté ce jeudi son vote sur une résolution destinée à améliorer l’aide humanitaire à Gaza, un texte largement affaibli qui n’appelle pas à l’interruption immédiate des hostilités mais a désormais le soutien des Etats-Unis.
Selon des sources diplomatiques, le vote est désormais prévu vendredi, mais le nouveau texte, résultat de négociations acharnées sous la menace d’un nouveau veto américain, ne ressemble plus à la version mise sur la table dimanche par les Emirats arabes unis.
Le nouveau projet de résolution rédigé jeudi appelle à « des mesures urgentes pour immédiatement permettre l’accès humanitaire sûr et sans entrave et aussi à créer les conditions pour une cessation durable des hostilités ».
La référence à une « cessation urgente et durable des hostilités » présente dans le premier texte a disparu, tout comme la demande moins directe de la version suivante d’une « suspension urgente des hostilités ».
« Nous avons travaillé dur et avec application cette semaine avec les Emirats, d’autres, avec l’Egypte, pour arriver à une résolution que nous pouvons soutenir », a déclaré jeudi soir
Le Conseil, largement critiqué pour son inaction depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, négocie d’arrache-pied depuis plusieurs jours, alors que l’ONU a alerté sur l’insécurité alimentaire « sans précédent » subie par les habitants de Gaza menacés désormais par la famine.
Le vote initialement prévu lundi a été reporté à de multiples reprises, notamment mercredi à la demande des Américains qui avaient mis leur veto le 8 décembre à un précédent texte réclamant un « cessez-le-feu humanitaire » dans la bande de Gaza, pilonnée par les forces israéliennes en représailles à l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre.
Les Etats-Unis avaient alors bloqué, malgré la pression inédite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, l’appel à un « cessez-le-feu humanitaire », également jugé inacceptable par Israël.