
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La frénésie sanguinaire sioniste prend des dimensions très inquiétante, et cette fois-ci, ce sont des informations qui ont fait état des meurtres du chef du gouvernement et de ministres houthis, à la suite de frappes israéliennes. Les Houthis viennent de confirmer, ce samedi, la mort de leur Premier ministre dans des frappes israéliennes sur Sanaa, le plus haut responsable connu pour avoir été tué dans de tels raids depuis le début de la guerre à Gaza.
Les rebelles yéménites contrôlent de vastes pans du pays en guerre depuis 2014, dont la capitale Sanaa, où ils ont installé leurs institutions politiques. Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a son siège à Aden, la grande ville du Sud.
Mercredi, les Houthis ont revendiqué un tir de missile contre Israël, qui a été intercepté selon l’armée israélienne, quelques jours après des raids aériens israéliens dimanche contre le palais présidentiel et un site de stockage de carburant à Sanaa qui avaient fait 10 morts selon les insurgés.
Israël a ciblé dans ses frappes des régions sous contrôle des Houthis, notamment des ports de l’ouest du pays et l’aéroport de Sanaa.
« Nous ne dévierons pas de la lutte contre le projet américano-sioniste et poursuivrons l’escalade jusqu’à l’arrêt de l’agression et la levée du blocus (israélien) contre Gaza », avait averti le même jour le bureau politique des Houthis.
Outre les attaques en direction du territoire israélien, les rebelles ont repris en juillet, après une pause de plusieurs mois, leurs attaques au large du Yémen, en mer Rouge ou dans le Golfe d’Aden, contre les navires qu’ils accusent de liens avec Israël.
En mai, ils avaient conclu une trêve avec les Etats-Unis ayant mis fin à des mois de bombardements américains au Yémen en échange de l’arrêt des attaques contre les navires dans cette voie maritime stratégique pour le commerce mondial.