- … Après un silence de 10 ans de domination conduite par Ennahdha
Le Commissariat des droits de l’Homme relevant de l’ONU a rendu, récemment, public un communiqué pour exprimer « son inquiétude » quant à la situation de Noureddine Bhiri et Fathi Beldi en résidence surveillée.
C’est normal, diront certains dans le sens où elle accomplit son devoir, mais ce qui est surprenant, c’est que ce Commissariat est resté silencieux tout le long de la durée du pouvoir d’Ennahdha et au cours de laquelle de nombreux crimes et autres drames ont eu lieux dont certains pouvaient s’élever au rang de crimes contre l’Humanité.
En effet, plusieurs familles appartenant à des ministres de Ben Ali dont certains sont décédés juste quelques jours après leur sortie de prison sans pouvoir bénéficier de leur droit à un traitement médical adéquat comme ce fut le cas de Jilani Dabboussi et d’Abdelaziz Ben Dhia sans oublier les tristes épisodes des tirs à la chevrotine à Silian et les assassinat de Chokri Belaïd, de Mohamed Brahmi et de Lotfi Naguedh.
D’autre part, la publication d’un tel communiqué prouve, si besoin est, la grande influence du lobby soutenant les frères musulmans au sein du système international pour la défense des droits de l’Homme qui suit l’approche des deux poids, deux mesures dans le sens où il se tait face aux souffrances du peuple palestinien subies par la répressions de l’occupant israélien.
Ce même système s’est tu face aux exactions commises par les régimes intégristes obéissant aux réseaux des Frères musulmans comme cela a été le cas à plusieurs époques, en Afghanistan, au Soudan, en Syrie, en Libye et en Egypte…
N.H