TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Ce n’est pas la joie, lorsqu’on parle de compter sur nos propres moyens pour payer les prêts acquis, depuis la révolution et qui ont fait le bonheur du mouvement islamiste Ennahdha et consort, avec un dinar qui continue à dégringoler et qui atteint des profondeurs indignes… pour lesquels on saigne à blanc les Tunisiens
Comparativement à son niveau de décembre 2023, le taux de change du Dinar-vis-à-vis de l’Euro a poursuivi son appréciation graduelle, évoluant de 0,2% au mois de mai 2024, après une appréciation moyenne de 0,6% le mois précédent. Face au Dollar américain, le taux de change du Dinar s’est déprécié de 0,7% en mai contre une dépréciation de 1,3% au mois d’avril 2024, et ce, comparativement à son niveau de décembre 2023. C’est ce qui ressort de la dernière note de la Banque centrale de Tunisie (BCT) sur les évolutions économiques et financiers.
Sur l’ensemble des cinq premiers mois 2024, le taux de change du Dinar s’est déprécié face à l’Euro de 1,1% (en G.A.), contre une dépréciation de 2,2% un an auparavant. Vis-à-vis du Dollar américain, le taux de change s’est déprécié de 1%, après une dépréciation de 3,8% un an auparavant.
En termes effectifs, la dépréciation du taux de change nominal du Dinar (TCEN) a continué à évoluer à un rythme modéré, durant les cinq premiers mois de 2024. S’agissant du taux de change effectif réel (TCER), la tendance à l’appréciation, amorcée en 2023, s’est poursuivie durant l’année en cours.
Il s’est apprécié de 3,1% (G.A.), en moyenne, durant les cinq premiers mois de 2024, contre une appréciation de 0,6% une année auparavant, favorisant ainsi l’atténuation des pressions, en provenance du taux change, sur la formation des prix et la poursuite de la détente graduelle de l’inflation.
Mais, le pire c’est qu’on n’est pas arrivé à arrêter cette baisse et qu’on continue à calculer sur la base du terrain perdu d’une année à l’autre… surtout avec un euro qui n’avait pas dépassé le 1,5 dinar, avant la maudite révolution et qui est, aujourd’hui, à 3,38 dinars, ce qui en dit long sur une politique financière qui bat de l’aile !!!