
Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – Pour déstabiliser un pays, on commence par chercher à saper ses institutions et les emblèmes de sa souveraineté. Les âmes malintentionnées le savent et ne lésinent pas sur l’effort pour orchestrer des campagnes de diffamations pour porter atteintes à la crédibilité des institutions de souveraineté et qui sont censées être au service du peuple.
Ces derniers jours, c’est l’institution sécuritaire qui est la cible des attaques de sapes orchestrées par certaines parties connues et qui cherchent, toujours, une faille, pour s’infiltrer et distiller leur poison, lorsque la situation s’y prête.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé mercredi soir l’ouverture de poursuites judiciaires contre les responsables de pages sur les réseaux sociaux accusés de diffuser des informations mensongères et de mener des campagnes systématiques visant à discréditer l’institution sécuritaire.
Dans un communiqué, le ministère a affirmé que ces pages, qualifiées de « suspectes », n’ont aucun lien avec ses services ni avec ses unités opérationnelles. Il a souligné que ces campagnes sont orchestrées par des parties « aux motivations bien connues », qui cherchent à déformer les faits, répandre des rumeurs et nuire aux récents succès des forces de sécurité dans la lutte contre la criminalité.
Le ministère a condamné ces tentatives « désespérées » de perturber le travail des forces de sécurité et d’ébranler la stabilité de l’État. Il a rappelé que l’institution, forte de sa discipline, de sa cohésion et de son professionnalisme, agit en coordination avec les autorités judiciaires pour identifier et poursuivre tous les auteurs de ces campagnes, qu’ils soient en Tunisie ou à l’étranger.
Ces poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une réponse ferme à toute menace dirigée contre les institutions de l’État et l’unité nationale, a conclu le communiqué.