- Abdelkrim Slimane : le vendeur de fourrage devenu propriétaire de biens immobiliers à coups de millions de dinars
- Des activités financières documentées d’une valeur de 76 millions de dinars, sans compter les activités de « valises »…!!!
TUNIS – UNIVERSNEWS – Comme on n’a pas cessé de le dire, l’argent sale du mouvement Ennahdha a coulé à flots, depuis cette maudite révolution dont la conséquence principale et l’arrivée de cette pieuvre malfaisante qui est à la source de tous les malheurs du pays et qui joue, actuellement, la victimisation pour faire oublier ses méfaits.
Les arrestations se multiplient dans ses rangs, et avec elles les révélations de ceux qui cherchent à sauver leur peau sont tellement ahurissantes qu’elles hérissent les cheveux sur la tête, comme c’est le cas avec Abdelkrim Slimane qui n’a pas attendu pour vider son sac et dévoiler comment, en une dizaine d’années, il est passé d’un petit vendeur de fourrage en détail à un archi-milliardaire qui gère des sommes astronomiques, alors que le pays coule sous les dettes.
« L’ingénieur » de l’appareil financier
Des sources bien informées ont indiqué à UNIVERSNEWS que les enquêtes initiées par les agents de la brigade nationale de recherche dans les crimes financiers à El à Gorjani se sont ramifiées avec « l’ingénieur » de l’appareil financier secret du mouvement islamiste Ennahdha, Abdelkrim Slimane, a révélé » des chiffres exorbitants » et des « données choquantes » sur la richesse financière ou plutôt « l’empire de l’argent et de l’immobilier » détenu par le « mystérieux appareil » du mouvement !!!
Selon les procès-verbaux enregistrés par les agents des services d’El Gorjani auprès d’Abdelkrim Slimane, tout ce que l’homme possédait jusqu’en janvier 2011 était un compte ouvert dans une agence bancaire à Monastir, avec une somme d’argent s’élevant à 692 dinars seulement, et il habitait, alors avec les membres de sa famille, dont sa femme et leurs quatre enfants, dans la maison de sa belle-famille, à Menzel Nour à Monastir!!! Il vendait en détail du fourrage pour bétail.
Un immense empire
A voir, aujourd’hui, les propriétés d’Abdelkrim Slimane dont le gel a été décidé par la justice, il est apparu clairement qu’il avait acquis, au cours des dernières années, des biens immobiliers en terrains vierges dans plusieurs gouvernorats dont la valeur, selon les contrats de vente, est estimée à plus de dix millions de dinars, et après la construction de logements dont certains sont des palais, la valeur pourrait atteindre les 32 millions de dinars?!!
Pour citer mais sans s’y limiter, « l’ingénieur de l’appareil financier secret d’Ennahdha » possède des immeubles de standing de quatre étages dans un endroit isolé de Menzel Nour, d’une valeur actuelle estimée à environ 5 millions de dinars, et d’autres proches de Skanès à Monastir, d’une valeur estimée à quatre millions de dinars.
Un enrichissement suspect
Dans la liste des biens immobiliers qu’il a été décidé de geler, Abdelkrim Slimane a acquis quatre appartements pour ses quatre enfants dans une résidence aux Jardins de Carthage, dont la valeur d’un appartement est estimée à environ 750 mille dinars. Il a également acquis des locaux au rez-de-chaussée « commercial » de la résidence, composés d’environ 10 entrepôts utilisés pour des activités commerciales. En plus des villas de Sousse, Hammamet et El Haouaria !!!
Selon les résultats des enquêtes sur le patrimoine financier, en coordination avec la Commission d’Analyse Financière, entre les années 2014 et 2019, Abdelkrim Slimane a mené des activités financières « documentées » avec traçabilité dans la limite de plus de 76 millions de dinars, sans tenir compte des activités financières « sans trace », c’est à dire sous forme de « valises ». Ce qui est certain, c’est que ce qui est caché représente plus que le double de ce qui est « documenté » ou « traçable » ?!!!.
Certainement que les langues vont, maintenant, se délier davantage et on va connaitre, aussi, comment des sous-fifres dans plusieurs régions sont devenus, par miracle de sa sainteté le gourou du mouvement islamiste, des milliardaires, alors qu’ils étaient sans le sou, avant le 14 janvier 2011.
F.S.
