TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Face à la situation inextricable en Libye, la Tunisie a su garder une grande neutralité, faisant preuve d’une sagesse extrême qui n’est pas du goût des intervenants étrangers, dans ce pays voisin… et tout cela bien que cela est en train de porter préjudice aux intérêts vitaux du pays qui est en train de subir, même, des exactions des responsables politiques de ce pays qui se dit frère.
Pour certains de ces responsables, la Tunisie est leur souffre-douleur et ils font tout pour contrecarrer tout ce qui est de nature à servir les intérêts des deux pays… et la preuve en est que la fermeture du point de passage frontalier qui s’éternise et qui ne semble prête à être résolue.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Nabil Ammar a souligné, jeudi, lors de sa rencontre avec le Représentant Spécial sortant de l’ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, l’engagement de la Tunisie à continuer à soutenir les efforts onusiens en Libye et sa pleine disponibilité à contribuer à tous les efforts visant à soutenir un règlement pacifique, dirigé et contrôlé par les libyens, sans ingérence extérieure.
De son côté, Bathily a salué positions « équilibrées et constructives » de la Tunisie envers la situation en Libye, réitérant l’importance du rôle de la Tunisie dans le renforcement du dialogue du consensus et de la réconciliation en Libye en vue de mettre fin à la phase transitoire et de restaurer la sécurité et la stabilité dans ce pays frère, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.
A noter que, Abdoulaye Bathily a présenté le 16 avril 2024 sa démission au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, après avoir présidé la mission onusienne en Libye durant 18 mois.
Le ministre des Affaires Etrangères s’est réuni, par ailleurs, jeudi, avec Al-Taher Salem Al-Baour, Ministre par intérim des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale au sein du Gouvernement d’Unité Nationale libyen.
La réunion était une occasion de passer en revue les questions d’intérêt commun et de souligner l’importance d’intensifier la coordination aux niveaux régional et international, notamment, en ce qui concerne la lutte contre la migration irrégulière et la traite des êtres humains.
Les deux responsables ont aussi discuté des moyens de hisser aux plus hauts niveaux la coopération bilatérale, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts en vue de surmonter les difficultés qui pourraient affecter l’évolution de cette coopération.