Les droits de douane de Trump… se dégonflent et ressemblent à un ballon de baudruche!!!
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Les droits de douane américains sont beaucoup moins élevés que les annonces spectaculaires du président Trump peuvent le laisser croire. C’est ce qui explique le fait que la croissance économique se maintient et que l’inflation reste maîtrisée, pour le moment, selon une analyse canadienne.
Les droits de douane de 50 %, de 35 % ou de 10 % imposés aux pays du monde entier par l’administration Trump font moins mal que prévu parce qu’ils sont en réalité beaucoup plus bas que les chiffres annoncés, selon l’économiste de Desjardins Francis Généreux, dans une analyse du nouveau contexte commercial.
En réalité, le taux effectif moyen de tous les droits de douane annoncés est de 20 %, calcule l’économiste auteur de l’étude. Ce calcul rejoint celui d’autres économistes, dont ceux de la Banque Royale canadienne, qui arrivent à un chiffre similaire.
L’auteur relève aussi que même si le taux effectif des droits de douane atteint 20 %, le taux réellement observé en juin dernier est encore plus bas, soit 9,1 % sur les importations américaines.
Si les tarifs sont en réalité la moitié de ce qu’on pourrait supposer à partir des différentes annonces de l’administration, il est normal que les conséquences soient jusqu’à maintenant beaucoup plus modestes.
Les nombreuses exceptions aux droits de douane annoncés sont une des explications. Les produits conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) sont exemptés des droits américains, ce qui couvre une large gamme de produits importés par les États-Unis.
Jusqu’à maintenant, les droits de douane ont aussi frappé moins fort en raison des délais administratifs dans leur application. Les fréquents changements de cap du président américain ont semé la confusion dans les administrations responsables de la perception de ces droits qui ont retardé leur application.
En outre, les stocks constitués par les entreprises en prévention des droits de douane américains ont fait en sorte de retarder les hausses de prix, ce qui explique que l’économie américaine n’a pas encore beaucoup souffert du nouveau contexte commercial.