
TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Les petites et moyennes entreprises apportent une contribution déterminante à la création d’emplois et de revenus. La crise du COVID-19 a été suivie par l’inflation qui a particulièrement touché les PME. La forte augmentation des taux d’intérêt directeurs et le resserrement de l’environnement de prêt ont également eu un impact sur le coût et l’accès au financement pour les PME.
Ainsi, en dépit de leur évolution en Tunisie, beaucoup de ces moyennes et micro-entreprises sont confrontées à des problèmes majeurs. En premier lieu, il y a la difficulté d’accès à des sources de financement lors d’une extension de société ou dès l’obtention du fonds de roulement. La crise du COVID-19 a été suivie par l’inflation qui a particulièrement touché les PME.
Une enquête réalisée en 2015 a montré que 61 % des chefs d’entreprises PME ne sont pas satisfaits des lois et des conditions de financement bancaires. Ces petites et moyennes entreprises (PME) peuvent bénéficier de plusieurs solutions stratégiques pour réussir et prospérer sur le marché. C’est dans ce cadre que l’UTICA, en collaboration avec la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise et la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), a organisé une rencontre autour du thème :« Les mécanismes de financement des formations aux PMEs : Quoi de neuf ? ». Un rendez-vous essentiel pour les opérateurs économiques et les accompagnateurs de PMEs, afin de découvrir les nouveaux dispositifs de financement, notamment pour les entreprises souhaitant recruter des personnes en situation de handicap
Lilia Makhlouf, responsable de la direction générale de la promotion de l’emploi au sein du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a déclaré que les mécanismes 48 et 49 du programme du Fonds national de l’emploi offrent aux demandeurs d’emploi de tous types et aux créateurs d’entreprises jusqu’à 400 heures de formation pour se préparer à la vie professionnelle et à la réinsertion. Des mécanismes de lignes de financement pour les entrepreneurs et les projets en difficulté ont été créés dans le cadre de la loi de finances 2025, ainsi qu’une allocation de 5 millions de dinars pour les personnes handicapées et une ligne de financement pour les micro-entrepreneurs de Fidaa.
Makhlouf a indiqué que le programme du Fonds national pour l’emploi a été lancé depuis la fin de l’année 2024, et qu’il existe une demande pour ce programme de la part des entreprises privées, qui atteignent 12 000 demandes d’emploi d’ici 2026, en plus d’une formation complémentaire pour 2500 institutions et demandeurs d’emploi. (M.S)