TUNIS – UNIVERSNEWS – Elle a était programmé, depuis avril dernier, mais, référendum oblige, le gouvernement a donné une bouffée d’oxygène provisoire, sur ordre –bien sûr- de la présidence de la République qui voulait gagner son pari. Mais, maintenant, il semble qu’on va trancher dans le vif, au niveau des tarifs des hydrocarbures.
La « douloureuse » sera difficile à digérer, à partir du 1er septembre 2022, avec une hausse consistante des prix des carburants qui vont mettre à genou les citoyens, surtout qu’on ne peut parler de transport en commun viable et pratiques.
C’est-à-dire que ce qui se passe dans le pays n’est qu’un leurre et que, conformément aux directives du Fonds monétaire international (FMI), la Tunisie doit, inéluctablement, aller vers la levée des subventions sur les hydrocarbures, ce qui se répercutera, d’une manière inévitable sur le pouvoir d’achat du citoyen, surtout que les coût des produits de consommation vont augmenter, en conséquence.
Ces « ajustements structurels » sont, surement, nécessaires, pour les équilibres budgétaires, mais elles vont faire très mal au classes défavorisées qui vont payer la facture, alors qu’on oublie, jusqu’à maintenant, de parler quelles seront les palliatifs pour les catégories défavorisées et quand elles seront mises en œuvre… ce qui est une aberration.
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