TUNIS – UNIVERSNEWS (Nat) – Plusieurs zones ont été inondées du fait d’agglutinements d’eaux, suite aux pluies orageuses qui se sont abattues hier soir à Nabeul. Comme à chaque fois, dès que le temps fait des caprices, la cité des Potiers perd la boussole. Un sempiternel scénario qui se répète, donnant une image désolante de Nabeul paralysée après, à peine quelques averses. Il ne s’agit plus des flaques d’eau sur les trottoirs ou juste à côté des regards, encore moins de nids de poules qui défigurent les routes, mais depuis quelques temps, maintenant, dès qu’il pleut c’est carrément les artères de la ville qui sont inondées ! Les gens ont été quelque peu surpris par ces pluies. Ils couraient dans tous les sens à la recherche du moindre abri pour s’y réfugier et se protéger.
Certains utilisateurs des deux ou de quatre roues ont été pris au dépourvu et sans aucune protection, ils pataugeaient dans les eaux en poussant difficilement leurs machines et en tentant de regagner, sains et saufs, leurs domiciles. A Sidi Achour, Bab Salah, Erbat, Lahouech, la jarre…, les artères se sont transformées en ruisseaux transportant les sachets en plastique et d’autres détritus. Un spectacle désolant. Et pour cause, les égouts ont été complètement bouchés par les déchets et les ordures ménagères. Ce qui pousse les eaux diluviennes à déborder.
«On se noie dans un verre d’eau», commente un jeune exaspéré par le temps perdu et le dérangement causé par les pluies en rentrant chez lui. » Les interminables embouteillages ont vu leur temps d’attente doubler voire même tripler. Pourquoi alors vit-on sempiternellement le même cauchemar à chaque fois ?
Chaque année, les fortes pluies d’hiver provoquent d’énormes dégâts. Cela a bien été le cas en 2018 où Tout Nabeul a été inondé. Or, il suffit souvent d’une heure de pluies diluviennes pour que la ville, quartiers et réseau routier, baigne dans l’eau. Et il est à se demander pour quelles raisons les solutions qui ont été pensées afin d’endiguer ce phénomène n’ont pas porté leurs fruits? Il y a donc nécessité et depuis longtemps d’étudier le phénomène pour pouvoir bien le maîtriser et intervenir sur tous les leviers, par une approche globale: prévention, prévision et protection.
M.S.