TUNIS – UNIVERSNEWS – Une autre fois, le président de la nébuleuse islamiste, Rached Ghannouchi, fait le récalcitrant, pour comparaitre devant la justice, pour ses méfaits et le mal qu’il a fait à la Tunisie, durant plus de onze années, au cours desquelles les Tunisiens ont souffert le martyre et continuent à supporter les séquelles de la mainmise d’Ennahdha, sur les instances de l’Etat, en usant de subterfuges, de corruption et de blanchiment d’argent sale.
Pourtant, Ghannouchi continue à bénéficier de la clémence de certains magistrats « acquis à sa cause », dans une justice qu’il avait infiltrée, depuis son retour en Tunisie, à travers « son appareil secret » et son égérie Noureddine Bhiri qui avait occupé le poste de ministre de la Justice.
Des sources bien informées ont révélé qu’une des chambres pénales spécialisées dans l’examen des affaires de corruption financière au Tribunal de Première Instance de Tunis a décidé de reporter l’affaire lobbying à la séance du 27 septembre prochain, en réponse à la demande de la défense de Rached Ghannouchi et son gendre, Rafik Bouchlaka, qui est en fuite ? Cette demande a pour raison de déposer des documents et pièces en rapport avec le dossier. Il est à noter que Ghannouchi a refusé de sortir de prison pour comparaître devant le tribunal.
Le juge d’instruction a décidé de traduire le mouvement Ennahdha, en la personne de son représentant légal Rached Ghannouchi et de son gendre, Rafik Abdel Salam, à la Chambre pénale du Tribunal de Première Instance de Tunis, « en raison de l’obtention de financements étrangers pour la campagne électorale de 2019 et d’accepter des financements directs d’origine inconnue pour les premiers ».
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