- Mise en garde contre la prise de décisions de façon unilatérale.
- Les ingérences étrangères en Tunisie constituent une violation de la souveraineté nationale
- Appel à revoir les dettes tunisiennes, à en annuler celles résultant de corruption et à réinvestir ce qui en reste en Tunisie.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a rendu public, aujourd’hui samedi 16 octobre 2021, un communiqué signé par son secrétaire général, Noureddine Tabboubi, dans lequel il a exigé du président de la République «des clarification quant aux objectifs, aux mécanismes et aux mesures liés au dialogue national qu’il avait annoncé ».
Elle l’a exhorté à limiter l’application des mesures exceptionnelles dans le temps et à mettre en garde contre la prise de décisions de façon unilatérale.
La demande de clarification s’adresse, également, au gouvernement de Nejla Bouden au sujet de son programme économique et de la lutte contre le chômage et la pauvreté.
«Le bureau exécutif de la Centrale syndicale refuse, également, la discréditation de l’importance historique du dialogue national ayant eu lieu en 2013, et grâce auquel la Tunisie a obtenu le prix Nobel », a précisé le communiqué.
L’UGTT a expliqué qu’elle était prête à présenter des propositions et des programmes pour sauver et faire progresser les entreprises publiques et réformer le système éducatif, sanitaire, fiscal et autres.
Sur un autre plan, l’Union a considéré que les ingérences dans les affaires tunisiennes se sont multipliées, notamment à travers des déclarations de responsables de certains pays, ou durant une session au Congrès américain sur la situation en Tunisie, ou en préparant une plénière au Parlement européen le 19 octobre 2021.
L’UGTT a considéré que ces ingérences résultent de contrats de lobbying et de l’incitation flagrante par certains opposants au processus amorcé par les mesures annoncées par le président de la République le 25 juillet.
L’UGTT considère cette ingérence étrangère dans les affaires tunisiennes comme étant une violation de la souveraineté nationale et une perpétuation de la colonisation.
L’UGTT a, aussi, appelé ces pays à revoir les dettes tunisiennes auprès de ces Etats, à en annuler celles résultant de corruption et à réinvestir ce qui en reste en Tunisie.
N.H