TUNIS – UNIVERSNEWS – Lee procureur de la République du Tribunal de première instance de Tunis a rendu une décision de « conservation » concernant le crime d’adultère contre l’ancien premier ministre Mehdi Jomaa, tout en décidant de poursuivre des responsables sécuritaires et des blogueurs pour ce qu’il considère comme « formation d’une alliance à des fins d’extorsion ».
Cette affaire avait commencé avec la plainte d’un jeune homme marié résidant en France accusant l’ancien Premier ministre d’adultère, dans une relation immorale entre lui et l’épouse du plaignant.
L’affaire avait été confiée à la sous-direction de la prévention sociale du département de la police judiciaire d’El Gorjani, ses agents prenant en charge l’audition du plaignant et l’interrogatoire de Mahdi Jomaa sur ce qui lui était attribué, et un nombre d’attelages techniques et scientifiques ont été réalisés en coordination avec la Police Technique.
Une fois les recherches terminées, elle a été renvoyée au ministère public qui, après avoir examiné les résultats, a rendu une décision de rejet de l’accusation en raison du manque de preuves suffisantes.
Selon les données obtenues par UNIVERSNEWS, Mahdi Jomaa a décidé de poursuivre un certain nombre de membres du personnel de sécurité, dont un haut responsable et des blogueurs, pour tentative d’extorsion, les accusant d’avoir fabriqué le dossier contre lui dans le but de le faire chanter, selon sa plainte.