
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Au départ, ces migrants irréguliers subsahariens gênants n’ont jamais cherché à rester en Tunisie, parce que ce qu’ils voulaient c’est d’aller en Europe qui représente pour eux l’Eldorado espéré… mais, avec le temps, et les accords conclus en secret, pour que la Tunisie devienne le gardien des frontières européennes, la donne a changé !!!
Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a participé vendredi à Naples, en Italie, à la deuxième réunion des ministres de l’Intérieur des pays membres du Comité de pilotage pour le retour volontaire des migrants irréguliers vers leurs pays d’origine, et a affirmé que « la Tunisie refuse catégoriquement d’être un pays d’installation ou d’asile ou encore garde-frontières des autres pays ».
Selon un communiqué du ministère, cette réunion, qui a été convoquée par le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantidosi, a été consacrée à l’examen des mesures à prendre pour assurer le retour volontaire des migrants en situation irrégulière. Il a souligné que la Tunisie est parmi les pays les plus meurtris par ce phénomène de l’immigration sauvage, en raison de sa proximité géographique avec le continent européen, ce qui en fait une destination privilégiée.
Le ministre a, dans ce sens, appelé à une approche collective, durable et globale pour traiter les causes profondes de la migration irrégulière. Il a plaidé pour une coopération renforcée fondée sur le partenariat, le partage des responsabilités et le développement, permettant la création de projets bénéfiques pour les pays d’origine et de transit.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’investir davantage dans les pays du sud de la Méditerranée pour créer des opportunités d’emploi et offrir des conditions de vie décentes, appelant à intensifier les efforts diplomatiques avec les pays du Sahel et du Sahara afin qu’ils répondent favorablement aux demandes de retour volontaire de leurs ressortissants.
Entretemps, les migrants subsahariens irréguliers sont toujours là… avec les problèmes sécuritaires, économiques et sociaux qu’ils peuvent engendrer pour la Tunisie… un pays qui n’a pas les moyens pour faire face à ce grand problème !!!