- Sur les 4365 lits qui auraient dû être disponibles, environ 2982 ne sont plus opérationnels, représentant 66% de la capacité d’accueil de Nabeul !!!
Tunis – UNIVERSNEWS (SEF) – Ils ont fait, certes, leur temps… toutefois, ils peuvent être recyclés et, surtout, il ne faut pas les abandonner… ces premiers joyaux du tourisme tunisien qui sont parvenus à faire de ce secteur, une industrie porteuse, en Tunisie.
De très belles unités, véritables joyaux d’architecture situés sur les plus belles plages, des dizaines d’hôtels sont à l’abandon depuis de longues années. L’ex ministre du tourisme, Slim Tlatli, a précisé que 2/3 des hôtels sont fermés, à Nabeul. Sur 4365 lits, 2982 ne sont pas opérationnels soit 66%, Les raisons de ces fermetures sont multiples. Certaines le sont pour des raisons financières, d’autres sont dues à des problèmes juridiques. Ces unités fermées ou en difficultés peuvent être sauvées et restaurées. Un grand nombre d’unités du parc hôtelier nécessite aussi une mise à niveau pour assurer la survie des hôtels et améliorer la qualité de leur service. Hélas, le spectacle de ces hôtels abandonnés est désolant comme Nabeul Plage, Le Khéops, l’ex Club Med… Ce spectacle frappant des hôtels qui ont connu des années de gloire grâce, entre-autres, à leur emplacement stratégique, avant de sombrer dans l’anonymat. »
Slim Tlatli a appelé à chercher des pistes pour ces unités fermées. «La solution, il faut soit les réhabiliter ou les reconvertir. Nabeul dispose de plusieurs atouts qui lui permettent de se différencier. Aujourd’hui, il faut observer les attentes des consommateurs et tracer la voie pour un nouveau positionnement. Car le positionnement, qui se base sur la diversification de l’offre, se prépare et prend du temps. Le touriste d’aujourd’hui n’est absolument pas celui qu’on a connu il y a 30 ou 40 ans. Il a totalement changé, sa façon de consommer, de voyager… Ses attentes ont aussi changé et il faut analyser et comprendre cela. Nabeul a de grands atouts. Il faut savoir les exploiter et là il faut créer de nouveaux produits, lancer de grands évènements de dimension internationale comme Nice, Naples ou Barcelone. Le digital et les réseaux sociaux pourront jouer, aujourd’hui, un rôle déterminant dans la promotion de la destination », a-t-il poursuivi.