- Malgré les circonstances difficiles certaines PME ont affiché une très grande flexibilité et une importante capacité de résilience
- La Tunisie se classe aussi dans le Top 15 au niveau MENA en termes de « Ecosystem in Performance »
- Il y a une accélération très importante dans l’écosystème tunisien de l’innovation et un avantage compétitif très important en termes de talents technologiques
- Des atouts qui mettent la Tunisie dans une position confortable en matière de développement, notamment dans le domaine des énergies renouvelables
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF – Red.) – Néjia Gharbi, la directrice générale de la Caisse des dépôts et de compensation (CDC) a déclaré que bien que les PME soient de taille moyenne en Tunisie, un bon nombre d’entre elles ont fait preuve d’une forte résilience et ce, malgré les crises successives que nous avons traversées, partant de la pandémie du Covid-19 2020 jusqu’à la guerre russo-ukrainienne, en 2022.
Elle a dans le même contexte, indiqué que malgré ces circonstances difficiles, plusieurs PME ont réussi, grâce à un leadership efficace, à s’adapter aux changements et à relever les défis pour se développer davantage et assurer une prospection durable : « Malgré les circonstances difficiles certaines PME ont affiché une très grande flexibilité et une importante capacité de résilience », a encore expliqué la directrice générale de la CDC, lors d’une la cérémonie du lancement du comité national tunisien de la Chambre du Commerce International (CCI), qui s’est tenue récemment à Tunis à l’initiative de la chambre tuniso-française du commerce et de l’industrie.
Elle a par ailleurs indiqué, citant les résultats du Rapport Startup GENOME 2023 intitulé « The Global Startup Ecosystem Report 2023 », que la Tunisie a progressé de trois places par rapport à 2022 et de 10 places par rapport à 2020. Et d’ajouter dans le même cadre, que notre pays est arrivé également dans le Top 15 Global Ecosystem et première dans la région MENA dans le classement « Ecosystem in Affordable Talent », qui mesure la capacité d’un pays à embaucher des talents technologiques.
La Tunisie se classe aussi dans le Top 15 au niveau MENA en termes de « Ecosystem in Performance », un indice qui mesure la taille et la performance d’un écosystème sur la base de la valeur cumulée des startups technologiques créée à partir des sorties et des financements.
La Tunisie se trouve également dans le Top 10 dans la région MENA dans l’indice « Ecosystem in Funding », qui mesure l’innovation à travers le financement en phase de démarrage et l’activité des investisseurs : « Il y a vraiment une accélération très importante dans l’écosystème tunisien de l’innovation et un avantage compétitif très important en termes de talents technologiques sur lequel nous pouvons travailler pour développer notre économie et aller sur d’autres sphères beaucoup plus importantes. », a-t-elle souligné.
A cette occasion, Néjia Gharbi a mis l’accent sur le positionnement géographique de la Tunisie qui lui place au carrefour du monde de l’Afrique mais aussi dans la rive nord de la méditerranée, là où les opportunités et les triangulations avec l’Afrique et l’Europe sont énormes, selon ses dires.
Outre le positionnement géographique de la Tunisie, elle a évoqué des opportunités liées à l’installation de plusieurs industries en Tunisie visant le marché africain, et notre richesse en termes de ressources naturelles, des atouts qui mettent la Tunisie dans une position confortable en matière de développement, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, faisant remarquer à ce propos qu’il s’agit là de l’avenir de notre pays et de notre relation avec l’Europe.
La DG de la CDC a aussi parlé du capital humain « très hautement qualifiée » dont dispose la Tunisie et qui est en train de se développer encore pour s’orienter beaucoup plus vers de nouveaux métiers et de nouvelles filières qui se créent.
Néjia Gharbi n’a pas manqué aussi de citer d’autres atouts dont le capital humain comme facteur de production très important et les industries très développées qui existent déjà en Tunisie, comme l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies, là où il y a réellement des opportunités d’investissement très importantes, selon ses déclarations.