Après 10 ans, James Bond est de retour au grand écran dans son nouveau film No Time to Die (Mourir peut attendre), de Cary Joji Fukunaga.
No time To Die, 25e volet des aventures du célèbre agent secret britannique a dépassé les 730 millions de dollars de recettes mondiales, faisant ainsi de la production le film hollywoodien le plus rentable de l’année et le plus performant au box-office depuis la crise sanitaire.
Sorti le 5 octobre 2021 et très attendu depuis près d’un an, No time to die maintient toujours sa place dans les tendances des films ! Peut-être un peu trop long – plus de deux heures et demie, mais on sent, tout au long du film, le désir écartelant de l’équipe des scénaristes réunie autour du réalisateur Cary Fukunaga (« True detective »).
Ce Bond est un peu différent : fatigué, en manque, dépassé par la jeune génération, qui doute de tout et de tout le monde.
Rappelons qu’il a quitté les services secrets et qui oublie difficilement Madeleine, est rappelé par son vieil ami Félix Leiter, qui lui demande de reprendre du service pour combattre un redoutable psychopathe (Rami Malek, très inquiétant) qui a mis au point en laboratoire un virus capable de décimer la population par simple contact tactile… A son retour à Londres, Bond apprend de son supérieur qu’un nouveau 007 l’a remplacé, et c’est une femme ! ( l’actrice afro-britannique Lashana Lynch).
Ce film clôt, avec un certain panache, un cycle de cinq films avec Daniel Craig, qui a ressemblé à un circuit de montagnes russes : un début en fanfare (Casino Royale), une suite bancale (Quantum of solace), un sommet de perfection (Skyfall), une déception (Sceptre) et ce bouquet final : « No time to die ».