Tawfik Bourgou
-
Utilisant les centaines de milliers des subsahariens stagnant au sud de sa frontière l’Algérie autorise leur convoyage et leur introduction sur le sol tunisien.
-
Depuis deux ans, l’Algérie pousse des milliers de subsahariens dans le territoire tunisien avec pour objectif de créer un chaos prélude à une possible intervention
-
L’action des milices libyennes est moins étonnante et sans elles l’attaque de Ben Guerdane n’aurait pas pu avoir lieu
TUNIS – UNIVERSNEWS En accélérant les arrivées massives de subsahariens sur le sol tunisien simultanément depuis l’Algérie et depuis le territoire des milices libyennes, le couple algéro-libyen entreprend de démolir ce qui reste de la Tunisie. A quels agendas et à quels maitres obéissent-ils dans leur sale besogne ? C’est une guerre contre le peuple tunisien.
Le sourire stalinien narquois de Tebboune il y a quelques semaines prend tout son sens. C’est dans ces circonstances que les naïfs et autres partisans de l’arabisme devraient mesurer leur bêtise.
Depuis deux ans, nous l’avons écrit ici, à maintes reprises : l’Algérie joue à démolir la Tunisie et ne manque aucune occasion d’agir contre les intérêts de la Tunisie. Nous avons dénoncé la tentative de vassalisation et surtout les actions déstabilisatrices de l’Algérie à l’égard de la Tunisie. Utilisant les centaines de milliers des subsahariens stagnant au sud de sa frontière l’Algérie autorise leur convoyage et leur introduction sur le sol tunisien.
Pourtant l’Algérie ne méconnait pas la situation explosive de la Tunisie à cause de l’invasion subsaharienne. En effet, un des points de passage depuis leur territoire se situe à l’aplomb de Gafsa, où ils disposent d’un consulat, dont le consul titulaire est un officier du renseignement militaire, donc en capacité de faire remonter toute information. C’est vraisemblablement pour cela qu’il a été nommé.
Depuis deux ans, de façon permanente et répétée, l’Algérie pousse des milliers de subsahariens dans le territoire tunisien avec pour objectif de créer un chaos en Tunisie prélude à une possible intervention. Nous avons souligné à maintes reprises que l’Algérie agissait en Tunisie sous procuration, en faveur de Moscou. Nous avons souligné aussi, que le régime algérien agissait en Tunisie à l’instar de ce que faisait Hafedh Al Assad vis-à-vis du Libye. Ces derniers jours nous en avons illustration.
Il est étrange que l’Algérie puisse agir ainsi en accélérant l’invasion de la Tunisie alors que ce pays était en réunion il y a quelques avec les libyens et les tunisiens en Italie, avec un ordre du jour centré sur l’immigration clandestine.
Ces dernières heures les arrivées massives depuis l’Algérie et la Libye laissent entrevoir une tentative non pas de déstabilisation du pouvoir tunisien, après tout, ce dernier peut user du ridicule et vide « khawa khawa », la cible est la société tunisienne, les classes défavorisées, les quartiers populaires où se sont agglutinés des illégaux.
L’action des milices libyennes est moins étonnante. Ces milices sont liées à un agenda déstabilisateur de la Tunisie. Sans ces milices l’attaque de Ben Guerdane n’aurait pas pu avoir lieu. Enfin, n’oublions pas Gafsa, attaque imaginée par le fantasque Kadhdafi, mais facilité par l’armée algérienne. Il serait naïf de croire à une soudaine amitié et fraternité.
Il y a quelques jours, un journal algérien faisait état d’un projet de monnaie commune entre leur pays, la Libye et la Tunisie. Il serait suicidaire d’y croire une seule seconde, c’est un anschluss qu’il faudra combattre à l’aune de ce que nous voyons depuis quelques heures.
Le pouvoir tunisien est silencieux, une politique de l’autruche, de la peur, alors que les images de illégaux subsahariens en train de découper un olivier centenaire dans les environs de Monastir pour allumer un feu soulèvent le cœur et amènent les patriotes à envisager de sortir pour protéger leurs frontières, la terre de leurs ancêtres et leur société. Cela devient inéluctable vu l’apathie du pouvoir en place.
Le pouvoir en place n’a rien fait, n’entreprend rien, tétanisé par la peur, tourne en rond déplace le problème de ville en ville disséminant les feux de l’insurrection. Un spectacle ahurissant et ridicule.
Il suffisait de déclarer l’état de guerre sur les frontières, de dénoncer les accords de libre circulation avec les pays africains, de mettre les villes frontalières en alerte.