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Portrait : Olivier Poivre d’Arvor Culture sans frontières (D’après Le nouvel Observateur)

by Univers News
14 novembre 2018 13:46
in Culture, Last News
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Qui est réellement l’Ambassadeur de France en Tunisie ? Très médiatisé chez nous, toujours à l’affût de tous les événements, il ne fait pas que de la politique. Et bien qu’il ait déclaré, à sa nomination en poste à Tunis par François Hollande, qu’il venait pour « protéger la colonie française en Tunisie », l’homme de culture qu’il est a vite repris le dessus, sillonnant le territoire en long et en large à la re-découverte de notre patrimoine, de nos produits du terroir et avec une constante : rétablir les ponts culturels entre les deux pays. Mais c’est aussi un homme dont le sacerdoce consiste à « rapprocher la culture de ceux qui en sont exclus ».
Nous reproduisons ci-apès un article que lui a consacré « Le nouvel Observateur » dans sa livraison du 30 juillet 2009. Portrait d’un homme de culture, en attendant de mieux approfondir l’homme politique, le diplomate, les visas, les enjeux politiques et tout le reste. Pour l’heure, parlons culture. « Sa culture ». 

Olivier Poivre d’Arvor

Culture sans frontières

par Jean-Gabriel Fredet

Coordinateur de la diffusion de la culture française, le « frère de » a coupé le cordon et rêve de rapprocher la culture française du vaste monde

le-nouvel-observateur

Si j’étais albanais, je ne ferais qu’écrire. Mais j’ai eu le privilège de naître en France, où la culture est le projet d’une nation. Alors j’essaie d’être un passeur entre celle de mon pays et celle d’un monde qui doit la revitaliser. Ne titillez pas Olivier Poivre d’Arvor – OPA, pour les intimes – sur le « déclin » de la culture française, ni sur ses liens incestueux avec un Etat qui la dévore ! Coup d’œil sur un tableau de Krzysztof Pruszkowski figurant, dans un fondu enchaîné, les portraits de Giscard, de Gaulle et Mitterrand, bref commentaire d’une photo de lui recevant François Mitterand à Prague (« Il me demandait l’heure ! »), et le patron de Culturesfrance monte au créneau.
En bon capitaine de l’armée des Arts et des Lettres qui vient de passer en revue ses troupes deux jours durant un Palais des Congrès, il riposte par un feu roulant. D’abord, les incontournables du « génie » français : de Christian Boltanski à Pierre Boulez, en passant par Yann Arthus-Bertrand ou… Sophie Marceau. Puis les forces projetées, comme les architectes Jean Nouvel et Christian de Portzamparc. Les supplétifs, souvent camouflés : Draft Punk, Air (« Eh oui, ils sont français ! »). Enfin, les fantassins anonymes « que les intellos méprisent, mais qui ont su trouver leur public hors de France » : Eric-Emmanuel Schimtt, Yasmina Reza…Il reprend son souffle, et vous remarquez que cet habit d’Arlequin est pauvre dans l’audiovisuel, l’écosystème des 18-25 ans. Il concède : « Nous manquons d’objets dans les industries culturelles » pour résister aux blockbusters hollywoodiens. Mais il n’en démord pas : les 2 000 attachés culturels, audiovisuels ou du livre dans 160 pays sont loin d’être de trop pour attirer l’attention sur nos champions. Ni pour faire venir intellectuels et créateurs dans notre vieux pays. En tout cas, « moins coûteux – 600 millions d’euros de crédits dont 30 pour Culturesfrance – que la présence française en Afghanistan ». Endiguer le terrorisme est-il moins important que notre obsession de rayonnement culturel ? OPA avoue ne rien connaître à l’Afghanistan. Et, agacé de répéter l’argumentaire qu’il déroule depuis que « Time Magazine » a fait sa couverture sur « la mort de la culture française », il avoue mezza voce :
1. Qu’il y a dans ce domaine « une attente non remplie » ;
2. Qu’ « on s’est endormi ».
Mais précise aussitôt que, ambassadeur d’une culture prétendument moribonde, il reçoit toujours un accueil « surdimensionné ». Preuve que la France continue de séduire à travers ses parfums, paysages, arts de la table, couturiers et tout ce qui fait sa qualité de vie spécifique dans un monde uniformisé où culture et « divertissement » se confondent et où tout se jauge au prix du « marché ». D’ailleurs, il a un joker : une grande agence « proclamant la France terre d’accueil de toutes les cultures du monde, et garantissant un visa, dans les quinze jours, à tous les créateurs intéressés par le métissage pour retrouver le succès de l’école de Paris quand la Ville lumière accueillait Soutine, Chagall ou Modigliani ».
Le patron de Culturesfrance, futur président de Culturesmonde ? La politique l’« intéresse ». Pour être « quelque part dans l’appareil d’Etat – secrétaire d’Etat ou simple chaouch à l’attractivité culturelle – , afin de permettre le mariage des coutures en reliant exportations  et importations créatrices ». Il prépare d’ailleurs avec Aurélie Filippetti un livre sur la culture globalisée. En attendant, il se veut « passeur », partagé entre le métier d’écrivain (une dizaine de romans et d’essais) et celui de vigie culturelle, qui lui a permis de « se construire » après beaucoup de dispersion – études de philo, mise en scène et… égotisme. « A 28 ans, excédé qu’on me demande tous les jours des nouvelles de mon frère, je suis parti pour les États-Unis. Pour exister par moi-même et écrire un roman. »
Le reste est affaire de chance. Ou de hasard. Pierre-Jean Rémy, alors directeur des Affaires culturelles, l’envoie à Alexendrie (« ça s’est réglé en cinq minutes »). Le métier d’ambassadeur culturel lui plaît. Vient ensuite l’Institut français de Prague. Puis, Londres, comme conseiller culturel. Védrine le nomme à la tête de l’AFAA (Association française d’Action artistique, devenue Culturesfrance en 2006). Le voilà ministre plénipotentiaire. Fini le complexe du « frère de »… Reste « une relation forte » et quelques livres écrits à quatre mains. Mais une différence physique – il est plus petit, plus délié et de style : « Je suis plus baroque, de gauche ; j’ai un travail et il est au chômage. » Ambition de la supplanter ? Son grand projet pour améliorer la capacité d’accueil de la culture française, comme à Cannes, au lieu de raisonner en termes de « projection », suppose beaucoup de diplomatie. Il n’en manque pas. Avec à son comité de pilotage Pierre Sellal, secrétaire général du Quai-d’Orsay, ou l’américaniste Frédéric Martel, et une multiplication d’auditions – de Nadine Gordimer à Ismail Kadaré pour intégrer le regard d’étranger, l’idée décolle. Un handicap, être « à gauche » ? « Non, pas au sens où l’est Carla Bruni. Les vrais clivages sont entre immobilisme et mouvement. Ceux qui ont diabolisé Sarkozy en sont pour leurs frais :  entre la célébration de la victoire à la Concorde avec Didier Barbelivien, et le ralliement de Frédéric Mitterand (un « en chanteur »), il y a un chemin incroyable. Il n’a pas tort de se vanter d’avoir piqué à la gauche le mouvement et la culture. » Travaux d’approche ? il préfère vanter son Marathon des Mots, festival à la croisée de la parole et du texte, qu’il compte « européaniser » entre Londres, Bruxelles et Paris. Son idée : rapprocher la culture de ceux qui en sont exclus.
Sourire. Une joie jeune femme d’attend. Son scooter démarre en trombe. Aut libri aut liberi.
Des livres ou des enfants. Se consacrer aux premiers n’exclut pas d’aimer beaucoup les femmes !

J.G.F

Tags: bon capitaine de l’armée des Arts et des Lettresfantassins anonymesj’ai eu le privilège de naître en Francej’ai un travail et il est au chômagej’essaie d’être un passeurla France terre d’accueil de toutes les cultures du mondele « déclin » de la culture françaiseon s’est endormiquelque part dans l’appareil d’Etatrésister aux blockbusters hollywoodiens
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