TUNIS – UNIVERSNEWS – Certes, depuis la Révolution, la circulation automobile est devenue un enfer, surtout en l’absence des agents de la circulation que tous les Tunisiens, même les contrevenants aimeraient qu’ils soient de retour à tous les ronds-points et les zones sensibles qu’on aime appeler « les points noirs » et qui se multiplient.
Toutefois, ce qui se passe dans la ville de Béja, chef-lieu d’un gouvernorat, dépasse tous les entendements, avec un plan de circulation qu’on ne croit pas qu’il a été fait par les experts d’une municipalité qui semble dépassée par les événements… des taxis qui font la loi dont les conducteurs usent et abusent de l’impunité au vu et au su de tout le monde, même des responsables de toutes sortes du gouvernorat… Et, pour couronner le tout, ces étalages anarchiques qui ont envahi toutes les rues principales, se permettant de bloquer la circulation et de faire obstacle, même, aux déplacements des piétons… et gare à vous, si vous protestez !!!
Le centre-ville du chef-lieu du gouvernorat est « violé » par des anarchistes qui n’ont aucun respect pour l’environnement ou des citoyens, avec ces étalages qui laissent autant de déchets, le soir que cela attire les chiens pour s’alimenter à satiété, à cause de cette loi de la jungle qui règne dans la ville qui est, aussi délaissé par les pouvoirs publics et par les autorités centrales, à tel point que de nombreux projets de développement sont envoyées aux calendes grecques
Des projets en masse sont bloqués, notamment l’aménagement des routes numérotées, les parcelles agricoles, l’hôpital multi-spécialités, l’ascenseur de l’hôpital régional, les médecins spécialistes, le pôle technologique et l’école des ingénieurs, le collège des sciences et certaines écoles en milieu rural, les installations sportives dont le stade Boujemaa Kmiti, le terrain de basket Béchir Ben Koussa, le stade de rugby, le tableau lumineux et le complexe sportif.
Réveillez-vous, messieurs les responsables… le progrès n’attend pas les retardataires !!!
F.S.