TUNIS – UNIVERSNEWS (Politique) – Les conditions pour se présenter à l’élection présidentielle, dans cette conjoncture pose certains problèmes aux candidats et l’expert administratif Mohamed Dhifi a estimé que certaines sont normales en apparence, mais elles suscitent des inquiétudes lors de la constitution et de la soumission du dossier de candidature, en particulier pour les candidats poursuivis en justice qui sont en lice.
Comment un détenu qui souhaite se porter candidat peut-il savoir qu’il a signé les documents requis qui nécessitent une légalisation de la signature, alors qu’il est en prison ?
Légalement, la légalisation des signatures est effectuée par les autorités suivantes « sur leurs lieux de travail » :
* Les gouverneurs
* Les Officiers de l’état-civil en ville
* Les Chefs des missions diplomatiques et des consulats des Tunisiens à l’étranger
Le demandeur du service signe le document et dans un coin d’un registre spécial numéroté dans la fenêtre d’identification de la signature.
Chaque transaction possède un numéro d’ordre, mentionnant sa date, l’identité de la personne dont la signature est connue, l’identité de l’agent chargé de fournir la prestation, sa qualité et sa signature, le montant des informations reçues, le numéro et la date du récépissé délivré en échange de la prestation de service, ainsi qu’un récapitulatif du document.
La question qui se pose, d’après ce qu’il a évoqué : existe-t-il d’autres solutions qui permettent au détenu de faire connaître sa signature ?
Par ailleurs, il est à noter que 3 nouvelles conditions pour se présenter aux élections présidentielles sont :
La première condition est liée à l’âge légal de candidature, qui est de 40 ans, et la deuxième concerne la nationalité, qui doit être tunisienne uniquement, sans double nationalité. La troisième condition exige que le candidat bénéficie de tous ses droits civils et politiques.