TUNIS – UNIVERSNEWS – La pression fiscale a atteint son paroxysme et dans la future loi des finances, le Conseil national de la fiscalité cherche à en éviter davantage surtout que le poids est assez lourds et c’est ce qui apparait, à travers la dernière réunion qui vise à préparer le projet de budget pour l’année 2024.
Les grandes orientations et les principales mesures de la Loi de Finances 2024 (LF 2024) ont été présentées lors des travaux du Conseil National de la Fiscalité, tenu, mardi, au siège du ministère des Finances.
Celles-ci se rapportant notamment à la poursuite du soutien à l’entreprise économique, l’impulsion de l’investissement, l’appui de l’économie verte et de développement durable, la lutte contre l’évasion fiscale, et la mise en place davantage de garanties au profit des contribuables.
La ministre de Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, a donné, à cette occasion, un aperçu sur les principaux indicateurs économiques, à l’échelle nationale et internationale, faisant état de l’existence, toujours, de pressions sur les finances publiques en raison des crises persistantes que connaît le monde. Elle a fait savoir, dans ce cadre, que l’Etat ne cesse de déployer des efforts pour maitriser les équilibres financiers et honorer ses engagements.
D’après Nemsia, l’Etat prend en considération les répercussions de ces crises sur l’économie tunisienne, les personnes et les sociétés économiques. A cet effet, les autorités œuvrent à éviter de concevoir des impôts supplémentaires, à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, à encourager la création de petites et moyennes entreprises et à soutenir les secteurs prioritaires.
Les membres du Conseil ont présenté, à leur tour, des propositions complémentaires au projet de LF 2024, ayant trait à l’impulsion de l’investissement, et au soutien d’un nombre de secteurs économiques. Ils ont salué, en outre, les mesures proposées, dans le but de limiter la pression fiscale.
Il convient de noter que la composition du Conseil National de Fiscalité a été élargie en réponse à la demande de plusieurs organisations et organismes nationaux, afin de renforcer la dimension participative au sein de cette entité.