Tawfik Bourgou
TUNIS -UNIVERSNEWS Le souvenir que nous a laissé la Troïka acolyte des islamistes et du CPR est des plus sombres de l’histoire de la Tunisie, protectorat compris. Sous le règne de cette funeste assemblée dite constituante un parti, Ettakatol s’est encore plus distingué sous la férule de ses chefs.
Nous n’avons pas oublié Monsieur Zaouia posant ostensiblement devant le drapeau de Daech avec les chefs des LPR (Ligues de protection de la révolution), milice islamiste qui projetait de mettre le pays en coupe réglée. Devant cette bannière qui a été levée par les amis de la Troïka sur les bâtiments de la faculté des lettres, il était flanqué de sa collègue aujourd’hui partie sous des cieux plus cléments sans islamistes, sans Dghij, sans Recoba. Elle bénéficie des bienfaits de la démocratie sans l’islam politique alors qu’avec son acolyte Zaouia, ils ont « collaboré » avec les destructeurs et fossoyeurs de la Tunisie.
Khalil Zaouia a eu le bilan qu’il ne pouvait qu’avoir en tant que ministre, faut-il le lui rappeler ? Nul besoin. Bilan, nul et ridicule.
Ce bilan suffirait à lui imposer la décence de ne pas donner son avis sur qui a le droit d’être candidat et ne pas être candidat à l’élection présidentielle.
Dans une récente interview, il semblait se croire autorité morale en déniant à un autre citoyen, ancien militaire, de se présenter à l’élection présidentielle. Monsieur craint pour la soi-disant démocratie qu’il a instituée avec ses amis sous la férule de Feltman et du Qatar.
Un Marzouki serait selon cette thèse plus patriote qu’un ancien militaire. Lui qui a été ministre sous la férule du provisoire, semble être capable de discerner le patriote du traitre. L’expérience parle pour Monsieur Zaouia et sa gauche.
Si on devait le suivre, un islamiste comme Ghannouchi ou un membre des LPR comme Dghij avec qui il a posé en photo, aurait plus de droits qu’un ancien militaire
Décidément, cet islamo-gauchisme banalise le mal et ridiculise le droit. Ils posent devant la bannière de Daech et viennent pleurer sur Ben Guerdane. Leur bilan parle pour eux quant à leur avenir dans la politique tunisienne.
T.B.
* Politologue