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Enhardi par le communiqué signé par « Sidou Cheikh », le chef du groupe al-Karama agresse Abir Moussi
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Le « top rojla » et « parachoc » d’Ennahdha, à deux doigts de tabasser une femme sans défense. Scandaleux et comble de l’incivisme !
Ce qui s’est passé, aujourd’hui mercredi 27 janvier 2021 à l’Assemblée des représentants du peuple est scandaleux et dépasse tout entendement.
Le dénommé Seifeddine Makhlouf, membre d’al-Karama, composée en grande partie d’anciens éléments des tristement défuntes ligues de protection de la révolution dirigées par les Deghij et Recoba, a agressé la députée et présidente du bloc du Parti destourien libre (PDL) en lui arrachant son téléphone portable et la traitant de tous les qualificatifs abjects possibles et imaginables.
Dans une vidéo qui circule sur Facebook, on voit Makhlouf, tel un bandit, avancer vers Abir Moussi en faisant mine de la tabasser, en cas de besoin alors qu’elle se couvrait le visage et évitait tout contact avec lui.
Visiblement enhardi par le communiqué signé par Rached Ghannouchi réhabilitant al-Karama, Makhlouf semble avoir pris cela pour un feu vert et une carte blanche pour montrer qu’il est le chef intouchable et l’enfant gâté de « Sidou le Cheikh » et que, par conséquent, il pouvait agir en toute impunité.
Le comportement aberrant de Makhlouf soulève des points d’interrogation. Un député a-t-il une immunité sans limites pour faire le « bandit » dans l’enceinte même du Parlement ? Qui peut arrêter Makhlouf ? Va-t-il être condamné par le Cheikh pour violence verbale ? Est-ce du courage pour un « top rojla » de s’attaquer à une femme et de menacer de la tabasser ?
Après avoir vu clairement cette attitude de voyoucratie, quelle attitude vont avoir les autres blocs dont notamment ceux d’Attayar, d’Echaâb, de la réforme et de Tahya Tounès ou bien vont-ils attendre le jour où ils vont être touchés par ces menaces ?
En tout cas, il ne faut pas compter sur Ennahdha pour le dénoncer de peur de perdre les voix de son bloc en cas de besoin !…
Noureddine HLAOUI
