TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – L’unité nationale chargée d’enquêter sur les crimes terroristes a ouvert une information judiciaire à l’encontre de l’ancien ministre Rafik Bouchlaka, qui fait, désormais, l’objet d’un mandat d’amener. L’information a été révélée, vendredi, par la porte-parole du Pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanane Gadès, dans une déclaration accordée à l’agence TAP. Entretemps, ce triste sire qui est, en plus, un gendre du chef de la nébuleuse islamiste qui croupit en prison, ne tient pas compte de la situation de son beau-père et continue à narguer la justice de son pays.
Selon la même source, l’ouverture de cette information judiciaire fait suite à la publication, par Rafik Bouchlaka, de vidéos sur une page Facebook portant son nom dans lesquelles « il a porté préjudice aux institutions de l’Etat et incité les citoyens à la sédition et à la rébellion contre le régime en place »
Gadès a estimé que les séquences vidéo publiées pourraient « semer le chaos et la terreur dans les rangs des citoyens ». Elle a ajouté que l’information judiciaire a été ouverte, sur autorisation du parquet près le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Selon elle, Rafik Bouchlaka fait face à des accusations dont « la constitution d’une organisation terroriste, l’incitation à y adhérer, le complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État et l’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ».
Rafik Bouchlaka (56 ans), qui a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères, de décembre 2011 jusqu’à mars 2013, est poursuivi dans le cadre de plusieurs affaires. Il a été condamné à plusieurs peines de prison.