TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT – M.S.) – Le théâtre de Bizerte était bondé de monde. Il a retrouvé hier soir ses moments de grande gloire avec un gradin débordant, une ambiance de fusion entre public et artiste et un bonheur intense que seules les grandes stars sont capables d’offrir. Et pour cause, c’est le chanteur Raouf Maher qui a réussi à faire vibrer la foule. Entouré de ses musiciens, des percussionnistes en majorité, vêtus de blanc, chech (foulard du sud) noir sur la tête et d’un chœur de femmes, Maher a enchanté le public avec son spectacle Sendida, un hommage à la femme tunisienne.
C’est avec des paroles attendrissantes et bien choisies qu’il s’adresse à ce public en majorité féminin en interprétant « Sandida « Son succès ne se fit pas attendre. Il a tenu ce soir-là à rendre un vibrant hommage à la Palestine, avec « Gazaa Jorh El Malayin » le clip d’attaque en plein écran sur scène. Sur scène, les choristes en tenues traditionnelles du sud tunisien ont insufflé une authentique atmosphère folklorique.
La présence puissante du « Tabbal » avec la troupe « Awled Zaghdoud » a magnifié ce voyage sonore et visuel. Au meilleur de sa forme, Maher a brillé ce soir-là et montré encore une fois qu’il demeure une mélodiste de premier choix dont la présence sur scène a enchanté le public qui d’ailleurs comblé lui a récompensé par des tonnerres d’applaudissements. Avec son timbre vocal et son charisme, il a su gagner le cœur de ses fans en interprétant ses grands succès « Moulet El Guerba » « Haouinha » « Fil Maknoun » « Chatt Souheil » .
Sa belle voix lui donne un charme particulier. Ses fans demandaient plus de rythme. Des cris d’admiration fusent d’un peu partout. Sans arrêter, il a réussi à enflammer la scène avec ses tubes « Ayounek » « Al Walada » « Khatafa » « Sandida » Dans l’allégresse et la volupté, l’assistance a savouré tous les instants de ce spectacle. Donnant du bon répondant, le public s’est déhanché, appréciant notamment « Sidi Mansour » et « Sidi Ali Azouz.
Le jeu de lumières aux diverses facettes, alternant plusieurs couleurs et contenant judicieusement la scène et tout l’espace du théâtre, a embelli la soirée aux atmosphères festives. Une soirée enivrante hautement appréciée par l’assistance. Maher a tenu à honorer les femmes journalistes présentes en chantant « Sandida ». Elles méritaient cette reconnaissance à l’occasion de la célébration de la fête de la femme. Sur scène, elles ont été applaudies par le grand public. En pleine communion, Maher s’est offert un aller-retour sur la scène, devant les yeux ébahis et les applaudissements de tous. Une énergie folle et communicative.