
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Comme annoncé, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a organisé ce jeudi un rassemblement des travailleurs devant le siège central de l’organisation, suivi d’une marche en direction du centre-ville à laquelle ont participé plusieurs membres du bureau exécutif, des syndicalistes de différents secteurs d’activité.
A cette occasion, les participants à cette manifestation ont brandi le drapeau national et l’emblème de l’UGTT et scandé des slogans en faveur de la défense des droits économiques et sociaux, la protection des droits syndicaux et la reprise du dialogue social entre le gouvernement et la centrale syndicale.
Dans une allocution prononcée devant les participants à ce rassemblement à la place Mohamed Ali, le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi a appelé à la reprise des négociations sociales dans le secteur privé, « bloquées depuis le mois de mai dernier » selon ses dires.
Il a souligné que la centrale syndicale s’emploie à parvenir à une majoration salariale et à améliorer les primes de retraite, affirmant que l’UGTT restera fidèle à son rôle historique de défense des droits des travailleurs aux fins d’améliorer leur condition de vie, notamment dans le contexte de la hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat ».

Taboubi a précisé que les dirigeants de l’UGTT ne sont pas au-dessus de la loi et de la reddition des comptes, ajoutant que toute partie disposant de dossiers sur des soupçons de corruption est appelée à saisir la justice.
Cette marche ouvrière qui a démarré à partir de la place Mohamed Ali vers le centre-ville s’est déroulée dans le calme et sous protection des forces de sécurité.
A noter que l’UGTT tiendra son prochain congrès électif les 25, 26 et 27 mars 2026. Cette date a été approuvée à l’unanimité par la commission nationale administrative tenue au cours du mois de mai dernier.
Il convient de rappeler que cinq membres du bureau exécutif de l’UGTT à savoir: Anouar Ben Gaddour, Moneem Amira, Slaheddine Selmi, Othman Jallouli et Taher Mezzi avaient protesté contre ce qu’ils considèrent comme violation du règlement intérieur de l’organisation syndicale.
Ils avaient également appelé à l’avancement pour l’année 2025 de la date du congrès électif initialement prévu en 2027 et à opérer un changement radical au niveau de la direction syndicale.