Univers News a appris qu’un Conseil d’Administration déterminant de la banque universelle Tunisian Saudi Bank (TSB Bank), anciennement Société tuniso-saoudienne d’investissement et de développement puis Stusid Bank, s’est tenu, hier le 20 janvier, sous la présence de son président, le Saoudien Abdul Rahman ibn Muhammad Ramzy Adidas. Ce même Conseil aurait adressé un ultimatum aux différents Intervenants, en vue de sauver cette institution qui passe par une période très critique.
En effet, la TSB Bank a envisagé depuis deux ans un plan de restructuration, mais les autorités économiques et financières tunisiennes continuent à faire la sourde oreille.
Le côté saoudien, qui détient 50% du capital social de la TSB Bank, a présenté ce plan de restructuration aux autorités économiques et financières tunisiennes. Un plan qui vise, essentiellement, une opération d’augmentation du capital social de la banque, et ce, pour le porter de 100 millions de dinars à 170 millions de dinars qui seront injectés par le côté saoudien. Par conséquent, ce dernier dépassera le seuil de 70% dudit capital.
En ce sens, on peut citer à titre d’exemple le cas de la QNB, rappelant que le capital social de l’actuelle Qatar National Bank (QNB), anciennement connue sous le nom de Tunisian Qatari Bank (TQB), était détenu à parts égales par la Tunisie et le Qatar avant l’acquisition, en 2012, de la totalité dudit capital. par le côté qatarien.
En outre, le plan de restructuration de la TSB Bank vise de mettre fin à la structure de banque de détail classique, tout en proposant un nouveau business plan.
Face à cet attentisme total, considéré comme étant l’ennemi numéro un du développement de la TSB Bank, cette dernière risquerait de confronter les mêmes problèmes graves rencontrés par la Banque tuniso-koweïtienne (BTK), sauvée par le Groupe Elloumi.
Aujourd’hui, les questions qui se posent sont les suivantes : A quand les autorités économiques et financières tunisiennes feront la sourde oreille ? Et est-ce que l’actuelle ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, continuera la même politique d’indifférence que l’ancien ministre Ali Kooli.
I.Z.
Suivre la partie Saoudienne dans l’augmentation du capital est très difficile pour le gouvernement Tunisien. Laquelle augmentation est vitale pour la TSB. Les autorités Tunisiennes se trouvent à court de choix. Il faudra réviser la stratégie en la matière pour attirer des institutions financières internationales, plus intéressées par la position tremplin de la Tunisie que de par ses actifs potentiel…