Soif à Kairouan : En période estivale, la situation se complique

TUNIS – UNIVERSNEWS – A chaque saison… il y a sa peine, dans le gouvernorat de Kairouan. En été, en automne comme en hiver et au printemps, les populations dans certaines zones rurales éloignées dans le gouvernorat peinent à trouver de l’eau potable.

A Dkhila , de la délégation de Sébikha,  plus de 400 familles  sont à la recherche d’eau potable, pourtant très proche  de leurs foyers comme l’indique …le fellah  Hassine  Cherif :  «La localité de Dkhila dispose d’un forage et toutes les familles sont raccordées au réseau provenant de ce   forage  et j’ignore encore les raisons qui empêchent les responsables agricoles de donner le feu vert  pour les desservir en  cette eau si précieuse», dit-il.

En ces journées brûlantes ‘Megra’, à huit kilomètres de Ain Jelloula , le château d’eau existe depuis plusieurs années , mais le réseau hydrique vétuste connait souvent des interruptions qui obligent les citoyens à se rendre seuls ou en petits groupes à bord de meules ou de charrettes de fortune ou de mobylettes vers les points d’eau pour s’approvisionner de ce liquide  notamment en cette période caniculaire ou les besoins hydriques des habitants augmentent.

Dans cette région, où les précipitations sont rares et peu abondantes, les quantités d’eau potable provenant de la localité de ‘Saninne’ de la délégation d’Oueslatia, traversant plusieurs bourgades, est insuffisante .Et les coupures à répétition agacent la vie des citoyens de cette région.

Ce même problème persiste à ‘Bir Zrouss de l’Imadat de Rihane de la délégation d’Oueslatia où les populations rencontrent depuis   plusieurs semaines des difficultés pour s’approvisionner en eau potable, à cause des coupures d’eau à répétition, comme c’est le cas dans les localités  de ‘Chlalga’ et El Khobna de la délégation d’El Ala où les populations rencontrent d’énormes difficultés pour apaiser leur soif.  .

Toutes ces zones réclament l’intervention des autorités compétentes pour solutionner rapidement cet épineux problème.

Neji Khammari

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