
Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – Au lieu d’être une manne du ciel, pour la Tunisie, le phosphate est devenu une malédiction pour le pays, avec une corruption à outrance et une production qui bat de l’aile, depuis la date fatidique du 14 janvier 2011, avec laquelle ont commencé tous les malheurs de la Tunisie.
La chambre pénale chargée d’examiner les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunisie a décidé de refuser la libération de l’homme d’affaires et ancien député Lotfi Ali, de son frère et de trois autres prévenus, et de reporter leur procès au mois d’avril prochain. Ils restent à la disposition de la justice, pour des accusations relatives à des suspicions de corruption financière et administrative dans les contrats de transport de phosphate traité au profit de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).
La chambre pénale du tribunal de première instance de Tunis a condamné les prévenus détenus dans le cadre de cette affaire à des peines de trois à dix ans de prison.